Elle est punie d'un an d'emprisonnement et 15 000 euros d'amende, portés à deux ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende, en cas de circonstances aggravantes, la même peine que pour un délit d'exhibition sexuelle. L'amendement a été ajouté par le Sénat lors de son examen du projet de de loi contre les violences sexistes et sexuelles. La commission mixte a trouvé un accord sur le projet de loi entre les deux assemblées, lundi. La commission des lois du Sénat annonce que "malgré d'importants désaccords avec l'Assemblée nationale (... ) le texte issu de la commission mixte paritaire reprend largement les dispositions adoptées par le Sénat lors de ses travaux ", sans donner plus de détail concernant le délit de "capture d'images impudiques". Voyeur sous les jupes des filles. Le projet de loi doit à présent faire l'objet d'une nouvelle lecture dans chaque chambre pour pouvoir être adopté. Pour Valentine, même s'il reste beaucoup à faire au niveau des " mentalités ", "le fait de sanctionner ce genre de pratiques est une petite lueur d'espoir" que ces faits ne soient plus "minimisés" de telle sorte de "participer d'une culture du viol qui, elle, pèse tous les jours sur nous en tant que femmes".
J'imaginais son ventre se creuser sous la déferlante qui s'annonçait. Elle ne bougeait pas. Même pas un battement de cil. Mais son corps était en fusion … Martine implosa en silence, toute forme d'extériorisation de sa jouissance lui étant interdit. Son anus verrouilla mon pouce que je n'aurais pu récupérer, même en forçant. L'écume de ses vagues extatiques fusa entre mes doigts plongés tout au fond de sa chatte. Je ne lui accordais aucun répit. «Upskirting» : fin de parties pour les voyeurs – Libération. Je voulais tout de cet orgasme arraché au néant. Jusqu'à la dernière goutte, jusqu'au dernier spasme … Ses tremblements s'atténuèrent lentement, tandis que je répandais le long de ses cuisses le fruit de son abandon. Elle se redressa et ma main reprit sagement sa place sur l'accoudoir de mon fauteuil. Ses joues avaient quelque peu rosi, mais rien ne permettait de deviner ce qui s'était passé sous sa robe. Elle jeta un œil à sa montre et se rendit compte qu'il était temps pour elle de regagner son bureau.
«Mieux appréhender pénalement ces agissements envoie un message important aux victimes comme aux auteurs, et permet de pointer la gravité de ces pratiques», souligne Alexandra Louis, députée LREM des Bouches-du-Rhône et rapporteure du projet de loi à l'Assemblée. D'autant que, lorsqu'elles sont enregistrées, ces images peuvent atterrir sur YouTube, sur des blogs dédiés ou des sites pornos. «Une rapide recherche permet de constater l'ampleur du phénomène, d'où la nécessité pour le législateur de s'en saisir», plaide l'élue. Un trou dans la loi? «Cet amendement est issu de nombreuses concertations avec des professionnels du droit, qui déplorent manquer d'outils juridiques sanctionnant l'upskirting», a argué la secrétaire d'Etat à l'Egalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, devant le Sénat le 5 juillet, pour défendre son amendement. Etait-ce pour autant légal jusque-là? Il utilisait sa chaussure pour voir sous les jupes des filles - Regardez | Jean-Marc Morandini. «Il n'y avait pas encore de délit spécifique, clarifie M e Viviane Gelles, avocate au barreau de Lille. Dans la pratique, les juridictions s'appuyaient sur différents textes, au cas par cas, notamment ceux relatifs aux violences volontaires.