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Le Fou Et La Vénus

Mon, 08 Jul 2024 15:29:57 +0000

Commentaire de texte: Analyse Le fou et la vénus, Baudelaire. Recherche parmi 272 000+ dissertations Par • 7 Mars 2017 • Commentaire de texte • 1 355 Mots (6 Pages) • 4 558 Vues Page 1 sur 6 Baudelaire, « Le fou et la Vénus », Le Spleen de Paris ( Petits poèmes en prose) Contexte & œuvre: voir fiche « Les foules » ANALYSE Avec Le Spleen de Paris, l'auteur concrétise son désir d'écrire en prose de la poésie, et apporte une nouvelle fois modernité et originalité à l'art poétique. Ce septième poème en prose du recueil nous décrit une scène étonnante dans laquelle un personnage d'apparence excentrique (le fou) prie une statue de Vénus dans un parc, dont la végétation renaît au printemps. Il se concentre sur la description du parc, puis sur celle de la statue et du fou. Sous l'apparence d'une petite histoire sans relief, l'auteur philosophe sur l'amour, la femme et sur lui-même Comment le poète exprime t-il son désespoir et sa condition à travers ce texte? Nous détaillerons tout d'abord les éléments poétiques utilisés par l'auteur pour exprimer ses sensations et émotions, puis nous montrerons que l'univers décrit est typiquement baudelairien.

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Cette statue de Vénus est une allégorie, une représentation de la femme. Cette femme baudelairienne apparaît comme impressionnante « colossale », écrasant l'homme « aux pieds », insensible aux désirs des hommes « implacable ». Sa principale et presque unique qualité est sa « beauté » c) La solitude du poète L'autre figure du poème est « le fou » > contraste saisissant avec la déesse. C'est un être humain à part entière: « un être affligé », il provoque la pitié « tout ramassé contre le piédestal ». Son apparence tranche avec la beauté de la déesse « affublé d'un costume éclatant et ridicule, coiffé de cornes et de sonnettes ». Il exprime ensuite sa détresse, et se sent exclu du genre humain par sa solitude « Je suis le dernier et le plus solitaire des humains ». Cette apparition fantastique, surréaliste est un double de Baudelaire. Sa condition de poète le laisse seul, il écrit pour distraire les autres « chargés de faire rire les rois », il connaît la beauté mais ne peut l'approcher « je suis fait moi aussi pour comprendre et sentir... » Enfin, l'évocation du spleen nous fournit un dernier indice « Le Remord ou l'Ennui » (insistance avec les majuscules), et « ma tristesse et mon délire » qui sont ceux du poète.

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Plan de la fiche sur Le Fou et la Vénus de Charles Baudelaire: Introduction Le poème en prose Le Fou et la Vénus de Charles Baudelaire est tiré du recueil Le Spleen de Paris (sous-titré "Petits Poèmes en Prose"), édité en 1869 soit 2 ans après la mort de Baudelaire. Inspiré par la lecture du recueil Gaspard de la nuit de Aloysius Bertrand, Charles Baudelaire commence à écrire des poèmes en prose. Publié après la mort du poète en 1869, le poète entendait évoquer le quotidien du monde moderne et urbain. Le recueil Le Spleen de Paris est cependant concomitant dans sa rédaction à celui de Les Fleurs du Mal (1857). Cela explique les récurrences thématiques et les similitudes d'écriture d'un recueil à l'autre. Texte du poème Le Fou et la Vénus Télécharger Le Fou et la Vénus - de Baudelaire en version audio (clic droit - "enregistrer sous... ") Lu par René Depasse - source: Le Fou et la Vénus Quelle admirable journée! Le vaste parc se pâme sous l'œil brûlant du soleil, comme la jeunesse sous la domination de l'Amour.

Et ses yeux disent: — « Je suis le dernier et le plus solitaire des humains, privé d'amour et d'amitié, et bien inférieur en cela au plus imparfait des animaux. Cependant je suis fait, moi aussi, pour comprendre et sentir l'immortelle Beauté! Ah! Déesse! ayez pitié de ma tristesse et de mon délire! » Mais l'implacable Vénus regarde au loin je ne sais quoi avec ses yeux de marbre. Charles Baudelaire