De plus, le programme a réussi à créer 38 476 nouveaux emplois entre janvier 1988 et juillet 1999. «Ceci rend l'expérience marocaine en la matière une exception, vu le taux de réussite dépassant de loin la moyenne mondiale de 50%», se félicite-t-il. A l'en croire, aucun cas avéré de malversation n'a été enregistré. «Techniquement, les banques ne débloquaient les fonds que sur la base de factures des fournisseurs. Crédit au maroc | BANK OF AFRICA. Si certains n'ont pas réussi, c'est à cause d'éléments exogènes», plaide M. Kettani. Mohcine Berrada est du même avis. Pour le président du Groupe de l'Etudiant, «le CJP a été une occasion en or pour les jeunes entrepreneurs». Cependant, dit-il en gros, les dossiers «très contentieux» ne sont pas les seuls à représenter l'échec du programme CJP. Une bonne partie des entrepreneurs ont été confrontés à de très graves difficultés et n'y ont pas survécu. L'accompagnement post-création était quasi-inexistant Oussama Louliki, expert en Entrepreneuriat, avait, lui, créé un établissement de formation professionnelle privée en 1993, puis un cabinet pour accompagner les jeunes promoteurs.
A ces problèmes s'ajoutent naturellement les difficultés inhérentes à l'acte d'entreprendre lui-même. Comme voie de sortie de crise, l'Union des PME/PMI suggère la création d'une commission interministérielle, souveraine dans ses décisions, en vue de traiter au cas par cas les dossiers litigieux. Cette démarche avait d'ailleurs commencé en 2001-2002, lorsque Abdelkrim Benatik était secrétaire d'Etat chargé de la PME. Trois réunions avaient alors eu lieu, dont deux portant sur le secteur de la santé et une sur le secteur de l'agriculture, dont les promoteurs sont des lauréats de l'Institut agronomique. Mais ces réunions avaient été interrompues après le départ du ministre concerné. MAROC PRÊT POUR ÉTUDIANT. Aujourd'hui, le problème reste entier et, vraisemblablement, l'Etat n'a pas de solution. La circulaire de la discorde Malgré le tollé qu'elle a suscité, la circulaire du ministère des Finances est présentée par ses rédacteurs comme un outil d'accompagnement des jeunes promoteurs en difficulté. Le courrier adressé aux banques propose trois solutions.
Quelle différence entre le programme Forsa, nouveauté du gouvernement Akhannoch et Ie programme Intelaka, lancé début 2020 sur instructions royales? La réponse est apportée par le ministre délégué chargé du budget, Fouzi Lekjaâ. Le 31 octobre 2021 à 17h16 Modifié 1 novembre 2021 à 8h17 En réponse aux inquiétudes exprimées par les parlementaires, lors de la discussion générale du PLF 2022, quant à un risque de confusion entre les deux programmes voire un abandon du programme Intelaka, le ministre chargé du budget a été clair. « Il n'y a pas de brouille ou de confusion entre les deux programmes », assure-t-il. « Ce que nous proposons est un soutien au programme Intelaka dont le coup d'envoi a été donné par SM le Roi en février 2020 », poursuit Fouzi Lekjaâ. Malgré la crise Covid qui a freiné l'élan du programme Intelaka, ce dernier depuis son lancement et jusqu'à septembre 2021, a financé 24. 000 entreprises pour un montant de 5, 8 MMDH. Credit pour les jeunes maroc des. « Pour insuffler une plus grande dynamique à ce programme, on a pensé le programme Forsa, car l'expérience a démontré que plusieurs porteurs de projets n'ont pas les fonds propres nécessaires, pour bénéficier du financement bancaire », explique Lekjaâ.