La mort n'est rien du tout. Je me suis glissé dans la pièce voisine. Je suis moi et vous êtes vous. Quoi que nous soyons l'un pour l'autre, Cela, nous le sommes toujours. Appelez-moi par mon vieux nom familier. Parlez-moi facilement Que vous avez toujours utilisé. Pas de différence dans votre ton. Ne portez pas d'air forcé de solennité ou de douleur. Riez comme nous rions toujours À la petite plaisanteries que nous avons apprécié ensemble. Jouez, souriez, pensez à moi. Prier pour moi. Que mon nom soit toujours le mot de la maison Que c'était toujours. Qu'il soit dit sans effet. Sans la trace d'une ombre sur elle. La vie signifie tout ce qu'elle a voulu dire. C'est la même chose qu'elle ait jamais été. Il y a continuité ininterrompue absolue. Pourquoi devrais-je être hors d'esprit Parce que je suis hors de vue? Je ne vous attends que. Pendant un intervalle. Quelque part. Très proche. Poeme la mort n'est rien charles peguy. Juste au coin de la rue. Tout est bien. Rien n'est passé; Rien n'est perdu. Un bref moment et tout sera comme il était avant seulement mieux, infiniment plus heureux et pour toujours nous serons tous un avec Christ.
» Me le rendre, grand Dieu! mais ceint d'une auréole, Rempli d' autres pensers, brûlant d'une autre ardeur, N ' ayant plus rien en soi de cette chère idole Qui vivait sur mon cœur! Ah! j'aime mieux cent fois que tout meure avec elle, Ne pas la retrouver, ne jamais la revoir; La douleur qui me navre est certes moins cruelle Que votre affreux espoir. Tant que je sens encor, sous ma moindre caresse, Un sein vivant frémir et battre à coups pressés, Qu ' au-dessus du néant un même flot d' ivresse Nous soulève enlacés, Sans regret inutile et sans plaintes amères, Par la réalité je me laisse ravir. Poèmes et Textes Choisis: Holland (Henry Scott ) : La mort n'est rien. Non, mon cœur ne s'est pas jeté sur des chimères: Il sait où s' assouvir. Qu ' ai-je affaire vraiment de votre là-haut morne, Moi qui ne suis qu'élan, que tendresse et transports? Mon ciel est ici-bas, grand ouvert et sans borne; Je m'y lance, âme et corps. Durer n'est rien. Nature, ô créatrice, ô mère! Quand sous ton œil divin un couple s'est uni, Qu ' importe à leur amour qu'il se sache éphémère S 'il se sent infini?
Tous les êtres, formant une chaîne éternelle, Se passent, en courant, le flambeau de l' amour. Chacun rapidement prend la torche immortelle Et la rend à son tour. Aveuglés par l' éclat de sa lumière errante, Vous jurez, dans la nuit où le sort vous plongea, De la tenir toujours: à votre main mourante Elle échappe déjà. Poeme la mort n'est rien saint augustin. Du moins vous aurez vu luire un éclair sublime; Il aura sillonné votre vie un moment; En tombant vous pourrez emporter dans l' abîme Votre éblouissement. Et quand il régnerait au fond du ciel paisible Un être sans pitié qui contemplât souffrir, Si son oeil éternel considère, impassible, Le naître et le mourir, Sur le bord de la tombe, et sous ce regard même, Qu 'un mouvement d' amour soit encor votre adieu! Oui, faites voir combien l' homme est grand lorsqu 'il aime, Et pardonnez à Dieu! L'Amour et la Mort Poèmes de Louise Ackermann Citations de Louise Ackermann Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème | Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 1818 votes Au courant de l' amour lorsque je m' abandonne, Dans le torrent divin quand je plonge enivré, Et presse éperdument sur mon sein qui frissonne Un être idolâtre.