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Accident Médical Non Fautif Au

Fri, 05 Jul 2024 04:50:04 +0000

Les récentes jurisprudences se montrent strictes quant à l'appréciation de la notion d'accident médical et d'indemnisation par l'ONIAM. Procédure: Le patient peut s'adresser aux Commissions de conciliation et d'indemnisation (C. C. I) en vue d'un règlement amiable ou saisir directement le Tribunal en assignant l'ONIAM. En cas de démarche devant les C. I, le patient doit saisir la Commission compétente qui dépend du lieu de l'intervention et non du domicile du patient. La Commission instaure une expertise médicale prise en charge par l'ONIAM. Dés que la C. I a rendu un Avis, l'ONIAM dispose d'un délai de 4 mois pour faire une offre d'indemnisation. Si le patient l'accepte, il signe un protocole d'accord avec l'ONIAM; l'Office est alors subrogé dans les droits du patient, l'Office pouvant exercer des actions récursoires contre l'Etablissement de soins ou le professionnel de santé en cas de manquement. L'Office ne peut toutefois invoquer un défaut d'information. Déclaration de l’Association Médicale Mondiale sur l’Accident Médical Fautif et l’Accident Médical Non Fautif – WMA – The World Medical Association. Si le patient refuse l'offre ou que l'ONIAM ne fait pas d'offre, le patient peut agir devant le Tribunal; dans cette hypothèse, l'Office n'est pas tenu par l'offre proposée qu'il aura été amené à proposer au patient dans un cadre amiable et peut contester la réunion des critères nécessaires à l'indemnisation d'un accident médical.

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Il s'agit là d'une jurisprudence favorable pour les victimes puisqu'elle permet de prendre en compte le délai prévisible d'apparition des troubles liés à l'état initial du patient. L'ONIAM discutera très certainement au cas par cas cette notion d'apparition « à long terme » des troubles. Il sera donc important pour les victimes d'être assistées de médecins conseil et d'avocats spécialistes à même de discuter ce point afin de faire admettre leur droit à indemnisation. Le Cabinet d’Avocat de Maître Véronique ESTÈVE à Nice. Retour

L'appréciation des conséquences anormales du dommage La Cour de cassation (1re civ, 15 juin 2016, n° 15-16.