On peut ainsi le voir sur YouTube ou le site internet de Philippe Audi-Dor. Une autre façon d'entendre la voix du réalisateur empêché, par une loi obsolète, de glisser dans les urnes. Sa maman est libanaise et son père est français. Comme il ne peut prendre la voie des urnes au Liban, il a choisi de faire porter sa voix à travers...
Je voudrais vous parler de Jerzy Skolimowski, un des pionniers du septième art polonais. Fils d'une mère résistante, marqué par la guerre, il s'était lancé dans le cinéma sur les conseils d'Andrzej Wajda, avant de coécrire le scénario du Couteau dans l'eau, premier long métrage de Roman Polanski (1962). Le couloir rouge - Brice Matthieussent - critique du livre. Le visage buriné de cet explorateur de l'image, également acteur, désormais octogénaire, participe à la légende cinématographique au long des décennies. Des films comme La barrière et Le départ dans les années 1960 l'avaient révélé lyrique, novateur, inventif. Primé à Cannes, à Venise, à Berlin, au fil d'une grande carrière, pour des œuvres polonaises ou internationales, il nous a donné aussi Deep End, Quatre nuits avec Anna, Essential Killing. Skolimowski, avec sa créativité sans frein, ses héros de la marge bousculés par la cruauté du monde, est également un peintre talentueux, reclus dans sa forêt, qui n'avait pas réalisé de film depuis une dizaine d'années. Or donc, on assistait jeudi à son grand retour en compétition cannoise avec le film Hi-Han ( EO), écrit avec Ewa Piaskowska.
Dans cette œuvre magique, puissante, superbe et mélancolique, le héros n'est nul autre qu'un âne. Très impressionné par Au hasard Balthaza r de Robert Bresson, son film préféré, il lui rend un brûlant hommage. La comtesse de Ségur avait écrit Les mémoires d'un âne. La Fontaine le vouait à la mort dans une de ses fables. L'animal doux et buté, aux grands yeux tristes, se révèle une source féconde d'inspiration. Le charismatique Tako Six ânes ont interprété Hi-Han, dont la star est Tako, trouvé à Varsovie. Festival de Cannes. A la 75e minute du film "Elvis" de Baz Luhrmann avec Austin Butler et Tom Hanks. Son charisme illumine l'écran. Il est parfois plus facile de compatir devant un animal sans malice que devant un humain plus ou moins pervers. On entre dans la peau de ce Hi-Han en pleurant sur ses déboires, espérant sa que l'animation fait aisément à travers les animaux miroirs, un film avec acteurs quadrupèdes doit déjouer mille contraintes liées à la bonne ou mauvaise volonté des interprètes. Hi-Han constitue une allégorie de l'innocence bafouée. Ce baudet en cavale effectue un périple initiatique, après avoir perdu sa maîtresse adorée, étoile du cirque.
Ah, un truc que j'aime bien, le viseur est équipé d'une correction dioptrique. Bon, pour le mettre en batterie, il suffit de faire coulisser le clapet qui protège l'objectif et inversement pour le refermer, mais laissez lui le temps de rentrer l'objectif. Il est bien sûr tout automatique – je citais sa simplicité d'utilisation: dès l'installation du film, dont il lit le codage DX pour régler sa cellule (sensibilité des films), qu'il accroche à votre place et fait avancer à chaque vue prise. Le petit flash intégré se déclenche automatiquement mais vous pouvez le débrayer si besoin. Film comme l aube rouge sur. Si vous le jugiez utile, il existait une commande à distance infra-rouge (la RC300), ainsi qu'une pochette de transport mais Olympus fournissait la dragonne qui permet de le porter au poignet ou autour du cou. Je pense avoir fait le tour du propriétaire … pour le reste, je vous renvoie ici plus bas, aux spécifications techniques. Si je résume, c'est un chouette petit appareil, facile à utiliser et qui peut se glisser dans un petit sac, voire même une poche (bien que je le trouve un peu gros pour ça).