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Mon, 08 Jul 2024 05:58:43 +0000

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Sous la baguette de Philippe Jordan, la production du Chevalier à la rose mise en scène par Herbert Wernicke reprend de belles couleurs. A déguster jusqu'au 31 mai. Peter Rose (Baron Ochs) et Michaela Kaune (la Maréchale) © Emilie Brouchon / Opéra national de Paris Hymne au crépuscule de la Vienne glorieuse, Le Chevalier à la rose nous parle des affres du temps qui passe. Avec lui, Strauss nous offre une œuvre teintée de nostalgie et d'humour avec pour toile de fond une intrigue faite de quiproquo. Reprendre une mise en scène qui date de 1995 n'est jamais une chose facile mais lorsqu'il s'agit de Wernicke, les choses passent forcément mieux. Taillée à l'époque pour Salzbourg ainsi que -ça tombe bien- pour la scène de l' Opéra Bastille, la production de Wernicke retrouve sa mère patrie et épouse son immensité à la perfection. Si les costumes et la fausse peinture des décors paraissent bien surannés, le faste de la Vienne impériale du XVIIIe siècle se miroitant dans les gigantesques panneaux l'emporte.

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Il reste deux représentations (le 28 et le 31 mai). Courez! C. C. Notre édition du Chevalier à la rose: L'Avant-Scène Opéra n° 69-70. Erin Morley (Sophie) et Daniela Sindram (Octavian). Photos: Emilie Brouchon / OnP.

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La cougar envoie son chéri Octavian présenter à Sophie son futur époux, le barbon, au moyen d'une rose en argent. (On savait vivre, en c'temps-là! ). Ce qui devait arriver arrive: Octavian veut se la garder pour lui, le Barbon en sera pour ses frais, et la Maréchale n'aura plus qu'à donner sa bénédiction au petit couple qui va débuter dans la vie. (On l'aura compris, c'est quand même une cougar au grand coeur... ) Plus sérieusement, les quatre interprètes de ces personnages sont tous excellentissimes. Commençons par les filles. Michaëla Kaune, soprano, campe une Maréchale altière, passionnée et au final très humaine. Comme dirait ma nièce, elle a assuré grave. Elle a la lourde tâche de débuter la partition chantée. Daniela Sindram, mezzo-soprano, incarne Octavian. C'est en effet un rôle masculin qui doit être interptété par une mezzo. Et quelle mezzo! C'est elle qui m'a le plus enchanté... Sa voix, tour à tour puissante, suave, claire, rauque, m'a plusieurs fois donné la chair de poule.

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A u lendemain de la cérémonie des Molières qui s'est tenue le 30 mai aux Folies Bergère, de nombreux guichets ouvrent les réservations aux spectacles de la saison 2022-2023. Les abonnés des théâtres publics sont invités à bloquer leurs soirées s'ils veulent pouvoir avoir une chance de voir les shows les plus attendus de la rentrée. Si toutes les scènes privées n'ont pas encore arrêté leur programmation, Le Point vous propose une sélection de pièces, d'opéras et de concerts classiques dont vous entendrez beaucoup parler à l'automne prochain. La Cenerentola de Rossini au Palais Garnier Le mythe de Cendrillon a inspiré à Gioacchino Rossini cet opéra, dont Jacopo Ferretti signe le livret. Créé en 1817, ce dramma giocoso composé en seulement 24 jours pour le carnaval de Rome prend quelques libertés avec la version du conte de Charles Perrault dont il tire l'argument. Remplaçant le soulier de vair par un simple bracelet, cet opéra-bouffe remise ici le côté fantastique de la légende pour concentrer toute l'intrigue sur la question de l'affranchissement de l'héroïne.

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Daniela nous fait réellement vibrer! Elle ne cherche pas à en rajouter dans le côté "viril". Elle est parfaite, en somme. Erin Morley colorature: l'américaine monte haut, très haut, avec un timbre chaud et puissant. De plus, elle joue très bien la comédie. Et puis enfin, la basse Peter Rose: il est drôlissime en Lederhose et emperruqué à la John Goodman dans « The big Lebowki ». On rit beaucoup à chacune de ses interventions. Pourtant, il n'est jamais dans l'outrance. La puissance de sa voix grave, très grave, très très grave nous prend en permanence aux tripes! Dans le célèbre air "Wird komment über Nacht", il excelle véritablement! La mise en scène de Herbert Wernicke (décédé en 2002) est efficace, précise, sophistiquée. Elle avait été créée pour Salzbourg. Sophistiquée, mais pas prétentieuse, pas tape-à-l'oeil. On sent les chanteurs à l'aise, dans cette scénographie Il se passe toujours quelque chose sur scène dans les magnifiques décors qu'il avait d'ailleurs lui même élaborés. Il avait choisi d'immenses miroirs amovibles, qui reflètent on ne sait trop comment d'ailleurs, de belles boiseries des années folles, des intérieurs grandioses d'un palais viennois, ou bien, à la fin du troisième acte, une forêt autrichienne.

Strauss le 25/05/2016 Opéra national de Paris, Opéra Bastille par Chantal Cazaux Peter Rose (le Baron Ochs) et Michaela Kaune (la Maréchale). Il est parfois difficile de poser des mots sur un spectacle, lorsqu'il a « la grâce ». La reprise à l'Opéra Bastille du Rosenkavalier dans la production d'Herbert Wernicke (créée à Salzbourg en 1995 et présentée à Paris deux ans plus tard) est de ceux-là. L'opéra de Strauss est un chef-d'œuvre d'esprit et de truculence, la mise en scène du regretté Wernicke conjugue beauté et élégance de l'âme en un jeu de miroirs aussi troublant que spectaculaire, la direction d'acteurs reprise par Alejandro Stadler est un bijou d'humour et de subtilité – et la réalisation musicale est au diapason de ce tableau idyllique. Il ne s'agira peut-être pas des splendeurs vocales d'il y a vingt ans (Fleming, Graham et Bonney) ni de celles, superlatives encore, de la captation vidéo à Baden-Baden en 2009 (DVD Decca: Fleming toujours, avec Koch, Damrau et un Chanteur italien nommé… Kaufmann!