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C’Est Quoi… La Poésie ? – Jeux Et Compagnie

Fri, 05 Jul 2024 08:31:00 +0000

Alors, c'est quoi la poésie?!! Voici 4 poètes qui nous susurrent une réponse… poétique. À quoi ça sert, un poème? Ça sert à jouer des mots comme on joue de la guitare, de la flûte ou du piano. Ça sert à faire savoir qu'on est gai ou qu'on est triste., ou bien d'humeur fantaisiste. Ça remplace quelques larmes, ça fait rire ou ça désarme. Ça sert à parler de soi, ou bien de n'importe quoi. C'est un voyage intérieur, un moyen d'ouvrir son cœur. Au fond, ça ne sert à rien, mais ça rend la vie plus belle, comme un tour de magicien, un sourire, un arc-en-ciel. Ça sert à dire "je t'aime". H. Major Dites donc, un poète – Dites donc, un poète, à quoi ça sert? Dites donc un poète et écrivain. – Ça remplace les chiens par des licornes. – Dites donc, ça n'a pas d'autres talents? – Il apporte le rêve à ceux qui n'osent pas rêver. – Vous trouvez ça utile, dites donc? – Quand il le veut, il persuade les comètes de s'arrêter quelques moments chez vous. – Il trouble l'ordre, dites donc, ce type-là. – Pas plus qu'un vol de scarabées, pas plus qu'un peu de neige sur l'épaule.

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II Non, non, tout n'est pas dit, vers la beauté fragile Quand un charme invincible emporte le désir, Sous le feu d'un baiser quand notre pauvre argile A frémi de plaisir. Notre serment sacré part d'une âme immortelle; C 'est elle qui s' émeut quand frissonne le corps; Nous entendons sa voix et le bruit de son aile Jusque dans nos transports. Nous le répétons donc, ce mot qui fait d' envie Pâlir au firmament les astres radieux, Ce mot qui joint les coeurs et devient, dès la vie, Leur lien pour les cieux. Dans le ravissement d'une éternelle étreinte Ils passent entraînés, ces couples amoureux, Et ne s' arrêtent pas pour jeter avec crainte Un regard autour d'eux. Dites donc un poète alain bosquet. Ils demeurent sereins quand tout s' écroule et tombe; Leur espoir est leur joie et leur appui divin; Ils ne trébuchent point lorsque contre une tombe Leur pied heurte en chemin. Toi-même, quand tes bois abritent leur délire, Quand tu couvres de fleurs et d' ombre leurs sentiers, Nature, toi leur mère, aurais-tu ce sourire S 'ils mouraient tout entiers?

Pour cet éclair de vie et pour cette étincelle Qui brûle une minute en vos coeurs étonnés, Vous oubliez soudain la fange maternelle Et vos destins bornés. Vous échapperiez donc, ô rêveurs téméraires Seuls au Pouvoir fatal qui détruit en créant? Quittez un tel espoir; tous les limons sont frères En face du néant. Vous dites à la Nuit qui passe dans ses voiles: « J'aime, et j' espère voir expirer tes flambeaux. » La Nuit ne répond rien, mais demain ses étoiles Luiront sur vos tombeaux. Dites donc un poète http. Vous croyez que l' amour dont l'âpre feu vous presse A réservé pour vous sa flamme et ses rayons; La fleur que vous brisez soupire avec ivresse: « Nous aussi nous aimons! » Heureux, vous aspirez la grande âme invisible Qui remplit tout, les bois, les champs de ses ardeurs; La Nature sourit, mais elle est insensible: Que lui font vos bonheurs? Elle n'a qu'un désir, la marâtre immortelle, C 'est d' enfanter toujours, sans fin, sans trêve, encor. Mère avide, elle a pris l' éternité pour elle, Et vous laisse la mort.

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3 poèmes < 2 Phonétique (Cliquez pour la liste complète): data datai datais datait datas datât datâtes date datée datées dates datés datte dattes déçûtes dédiâtes dédite dédites dédîtes dédits déduite déduites déduits déhotta déhottai déhottais déhottait déhottas déhottât... À M. Louis de Ronchaud I Regardez-les passer, ces couples éphémères! Dans les bras l'un de l' autre enlacés un moment, Tous, avant de mêler à jamais leurs poussières, Font le même serment: Toujours! Un mot hardi que les cieux qui vieillissent Avec étonnement entendent prononcer, Et qu' osent répéter des lèvres qui pâlissent Et qui vont se glacer. Vous qui vivez si peu, pourquoi cette promesse Qu 'un élan d' espérance arrache à votre coeur, Vain défi qu'au néant vous jetez, dans l' ivresse D 'un instant de bonheur? Poème Dites-moi, par bonté... par Tonindulot. Amants, autour de vous une voix inflexible Crie à tout ce qui naît: « Aime et meurs ici-bas! » La mort est implacable et le ciel insensible; Vous n' échapperez pas. Eh bien! puisqu 'il le faut, sans trouble et sans murmure, Forts de ce même amour dont vous vous enivrez Et perdus dans le sein de l' immense Nature, Aimez donc, et mourez!

Sous le voile léger de la beauté mortelle Trouver l'âme qu'on cherche et qui pour nous éclôt, Le temps de l' entrevoir, de s' écrier: « C'est Elle! » Et la perdre aussitôt, Et la perdre à jamais! Cette seule pensée Change en spectre à nos yeux l' image de l' amour. Quoi! ces voeux infinis, cette ardeur insensée Pour un être d'un jour! Et toi, serais-tu donc à ce point sans entrailles, Grand Dieu qui dois d'en haut tout entendre et tout voir, Que tant d' adieux navrants et tant de funérailles Ne puissent t' émouvoir, Qu 'à cette tombe obscure où tu nous fais descendre Tu dises: « Garde-les, leurs cris sont superflus. Amèrement en vain l'on pleure sur leur cendre; Tu ne les rendras plus! C’est quoi… La poésie ? – Jeux et Compagnie. » Mais non! Dieu qu'on dit bon, tu permets qu'on espère; Unir pour séparer, ce n'est point ton dessein. Tout ce qui s'est aimé, fût-ce un jour, sur la terre, Va s' aimer dans ton sein. III Éternité de l' homme, illusion! chimère! Mensonge de l' amour et de l' orgueil humain! Il n'a point eu d'hier, ce fantôme éphémère, Il lui faut un demain!

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Dites-moi, par bonté... par Tonindulot Sur qui puis-je conter sans avoir l'air gloseur Sans faire remonter de vrais tirs d'arroseur? - Hé bien, Sacré Couillon, en port de girouette, - Fais d'abord ton brouillon sur un truc semblant chouette - Puis vois le Comité s'il le sent amuseur. - Le lieu professoral par son penser doseur - Te dira sans oral si ton bien est causeur! Qui peut dire, en doigté, pour une cacahuète, Sur qui puis-je conter? - Ici, dans notre coin, se daube le poseur - Celui qui, sans grand soin, présente sa roseur. - On aime le candide en sobre silhouette - Pas l'étranger sordide ou la sotte alouette. Dites-moi par bonté, commissaire priseur, ****************************************** Le bon thé peut être dit vin pour la Santé Poème posté le 14/10/19 Poète

Certain ajustement, dites-vous, rend jolie; J 'en conviens; il est noir ainsi que vous et moi. Je veux qu'il ait nom mouche: est-ce un sujet pourquoi Vous fassiez sonner vos mérites? Nomme-t-on pas aussi mouches les parasites? Cessez donc de tenir un langage si vain: N 'ayez plus ces hautes pensées. Les mouches de cour sont chassées; Les mouchards sont pendus; et vous mourrez de faim, De froid, de langueur, de misère, Quand Phébus régnera sur un autre hémisphère, Alors je jouirai du fruit de mes travaux: Je n'irai, par monts ni par vaux, M ' exposer au vent, à la pluie; Je vivrai sans mélancolie: Le soin que j' aurai pris de soin m' exemptera. Je vous enseignerai par là. Ce que c'est qu'une fausse ou véritable gloire. Adieu je perds le temps; laissez-moi travailler; Ni mon grenier, ni mon armoire, Ne se remplit à babiller. " La Mouche et la Fourmi Poèmes de Jean de La Fontaine Citations de Jean de La Fontaine Plus sur ce poème | Commenter le poème | Voter pour ce poème | 508 votes < 2 Les poèmes A B C D E F G H J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z Les poètes Z