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Gang Bang Jeune Fille

Mon, 08 Jul 2024 13:07:39 +0000
"Ma génération s'affranchit de plus en plus des héritages handicapants post-nouvelle vague et assume avec moins de complexe la mise en scène du réel affirme-t-elle. Travailler la lumière est l'essence même du cinéma. Pourquoi prétendre que toute décision concernant la lumière n'est qu'esthétique par essence? Elle est avant tout narrative. " Échapper aux visions patriarcales La ressource essentielle de Bang Gang n'en reste pas moins ses jeunes personnages dont quatre, c'est assez original pour être signalé, font aussi fonction de narrateurs. Qui sont ces filles recrutées par les gangs de rue? | Radio-Canada.ca. "Le regard est la clé, la porte d'entrée selon qu'ils le portent sur eux-mêmes, leurs téléphones, leurs camarades ou leurs parents. " Effrontés ou flottants, ces regards vont bien avec la singularité de l'adolescence. "Je ne prétends pas dépeindre une génération dans sa banalité, mais au contraire révéler un comportement extrême. Cela dit, oui, je reconnais une partie de moi dans chacun des personnages. " Les deux héroïnes, la frêle blonde George et son amie Laetitia, brune boudeuse ressemblant à Isabelle Adjani jeunette, sont particulièrement bien dessinées, dotées de tempéraments forts.

Gang Bang Jeune Fille De 4

Accueil Culture 04h12, le 10 janvier 2016, modifié à 11h04, le 21 juin 2017 Paru dans leJDD Sulfureux, stylisé, Bang Gang, premier long métrage d'Éva Husson, met en scène des adolescents découvrant la sexualité en groupe, libres, dépravés, seuls. George (Marylin Lima) va se livrer à une sarabande sexuelle avec ses amis, dont Gabriel (Lorenzo Lefebvre), pour s'attirer toute l'attention d'Alex. (PROD) Vingt ans après Kids, film de référence de Larry Clark sur des ados new-yorkais en voie de dépravation, sorti en 1995 alors que l'épidémie de sida faisait encore plus de ravages, on pouvait craindre une resucée du genre vulgaire et tape-à-l'œil. Gang bang jeune fille et la mort. Car dans Bang Gang, a priori, Éva Husson met en scène une génération d'adolescents n'ayant pas beaucoup évolué depuis vingt ans: ne sachant s'adonner qu'au skate et au sexe, la tête pas vraiment encore pleine de poèmes classiques mais déjà vidée par des drogues de notre temps, les mêmes que dans les années 1990 d'ailleurs – alcool, cannabis, voire condensés chimiques.

Fort heureusement, ces motifs aussi risqués que rebattus ne sont ici que des prétextes. Au bout du compte, le propos de Bang Gang, si dérangeant soit-il, se fait plus consistant, plus cinématographique et plus actuel qu'il n'y paraît. "Ce n'est pas tant le côté sexuel qui m'intéressait", prévient d'emblée la cinéaste. Devoir l'affronter me terrorisait. J'étais surtout curieuse de comprendre pourquoi ces jeunes, sans prédisposition particulière pour ce genre d'expérience, avaient pu aller aussi loin. " Elle-même issue de la classe moyenne provinciale, Éva Husson explique s'être inspirée d'un fait divers survenu aux États-Unis en 1999. "J'avais 22 ans à l'époque. Je me sentais proche des protagonistes de cette histoire scabreuse qui, des années après, m'habitait encore. Mais la transposer en collant trop au réel n'est pas ma démarche. De cet accident, qui aurait pu survenir aussi bien à Nantes ou en Belgique, je n'ai voulu garder que le squelette et les résonances. Le cinéma que je fais et que j'aime est clairement subjectif. Gang bang jeune fille de 4. "