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Un Fauteuil Pour L'Orchestre – Le Site De Critiques Théâtrales Parisien &Raquo; Phèdre, De Racine, Mis En Scène Par Robin Renucci, Tréteaux De France

Wed, 03 Jul 2024 02:54:48 +0000

I. L'amour com me une maladie Succession d'o xymores: r ougir, pâlir... Intensit é de l'amour et dépossession de soi. C'est la puissance du r egar d qui engendre t out ça « je le vis » Le passé simple souligne le car actèr e brutal de l'action. La rencon tre a vec H. crée l'av eu glement en Ph « mes yeux ne v oyaien t plus », suivie de l'aphasie, c'est tellemen t violent qu'elle en perd les sens. Elle ne r espire plus (v 297), on voit l'oppr ession de l'amour. Assonances en i = car actèr e aigu qui souligne la souffrance. Expr ession de la maladie = « incurable amour » Tr o u b l e s p h y s i q u e s: rupture en tre la volon té et l'e xpression du corps. T roubles mor aux tout aussi puissants: visibles dans la r ougeur du visage, signe d'amour et de hont e. Absence de r aison « raison ég arée » v 28 2 égar ée à la rime, « âme perdue ». Phèdre de Racine (1677), Acte I, fin de la scène 3 – La clé des livres. « Un trouble s'éle va » pr ogression dans le verbe « s'éle va » II. La fa talité de l'amour - P assion violente qui vient de l'idéalisa tion de celui qu'elle aime: soumissio n donc ennemi « ennemi idôlatre »

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T outes ces référe n ce s my t ho l o gi q u es dé ve lo p p en t l a th é m at iq u e d e l a fata l i t é. Ra c i n e ava i t d' a b o r d d on n é à s a p iè c e le ti t r e Ph è d re et H i p p o l y t e, m a i s l e ch o i x du nom unique de Phèdre correspond mieux à la signification de la pièce car l'action toute entièr e est subo rdo n n ée a u pe rso n n ag e pr i n ci p al, l e s au t re s pe rs on n a ge s n' é tan t qu e d e s éléments disposés par les dieux pour inscrire Phèdre dans la spirale de la mort. A tr av ers Phèdre nous vo yons donc un ê tre faible, privé de liberté et victime des passions. Soit un êtr e humain. Racine phèdre acte i scène 3 de la. Acte I scène 3 – Tirade de Phèdr e Nous sommes à la scène 3 où Oenone, devan t sa maîtresse « fe m m e m ou ra nt e e t q u i cherche à mourir », la c ontr aint à s'explique r sur cet éta t. C'est elle la pr emière qui pr ononce le nom d'Hippolyte, ensuite Phèdr e s' exprime e t part dans sa tirade. I - Ve r s 2 6 9 à 2 7 8: Le coup de foudr e. Amour subi, soumission « ennemi ».

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Tout est ferveur et ivresse chez Phèdre. Son devoir moral elle le connaît, sa passion est sincère, pourtant elle ne pèse rien face à ce que la société attend d'elle, à savoir une conduite irréprochable, dans ses actes et ses pensées, autrement dit une absence totale de liberté. Phèdre n'est pas libre, parce qu'elle est femme. Contrairement à son mari Thésée, dont Racine souligne pourtant la conduite adultère répétée, Phèdre est enfermée dans son rôle d'épouse qui doit être fidèle au héros. Phèdre, a tenté de conjurer la fatalité de sa lignée en refoulant et réprimant autant qu'elle a pu sa passion, elle ne l'a d'ailleurs jamais mise en acte avant d'en faire l'aveu. Un baiser arraché dans la mise en scène de Robin Renucci concrétise son péché, sa faute, son forfait. Tous explorent, calculent, envisagent autour d'elle des solutions, mais nul ne cherche à la comprendre. Racine phèdre acte i scène 3 la. C'est tout cela que nous dit la belle Maryline Fontaine dans les vers raciniens parfaitement prononcés, dans ses mains qui se tordent, ses yeux qui sont tour à tour torrents et flammes, dans les tremblements de sa poitrine, dans les joues qui se creusent à mesure que le feu de souffrance la consume et la jette à terre.

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Le thème du regard aussi est important: « Athènes me montra…je le vis…mes yeux ne voyaient plus…» Phèdre voit une apparition si éblouissante qu'elle en devient, un instant, aveugle et aphasique. L'amour est vécu comme une série de symptômes où la volonté n'a pas de part. La sensualité fait perdre à Phèdre le contrôle d'elle-même. 1) Elle n'est plus elle-même. Racine - Tirade de Phèdre_Lecture analytique - Lecture analytique n° Phèdre – Racine Acte I scène 3 - StuDocu. Cette passion l'aliène. 274: « Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue » v. 282: « Je cherchais dans leurs flancs une…

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II- La passion amoureuse Comment se traduit cette passion irrésistible? 1) C'est une maladie: v. 269: « Mon mal vient de plus loin »: le premier mot de cet hémistiche monosyllabique est à prendre au sens d'amour-maladie. 271: « Mon repos, mon bonheur semblait être affermi Athènes me montra mon superbe ennemi » Phèdre analyse lucidement son amour, de la même façon que laPrincesse de Clèves, comme la perte du repos, condition du bonheur. 1) Cette passion est physique Lorsque Hippolyte reparaît devant elle, la passion de Phèdre redouble: le vocabulaire du feu: « feu, ardeur » en montre l'intensité. v. 273: « Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue; » v. 276 « Je sentis tout mon corps et transir et brûler » L'agitation, le trouble du corps est mis en reliefpar le mot « corps » placé à la coupe. Cet amour entraîne des troubles physiques contradictoires de chaud et de froid. Lecture Analytique n°1 Phèdre I, 3 - Lecture Analytique n°1 : Phèdre, Racine. (1677) Vers 269-316. - StuDocu. « Je rougis, je pâlis/ et transir et brûler »: disposition en chiasme des termes opposés. Le rythme ternaire, tumultueux traduit le choc émotif violent du coup de foudre.

Après les voeux assidus au vers 11 dont elle fait preuve, elle cherche à se révolter contre la faiblesse de son coeur et préfère persécuter Hippolyte, presser son exil v 27, et l'arracher du sein et des bras paternels au vers 28, plutôt que de s'adonner à une passion coupable, pensant à tort que l'éloignement peut aller à l'encontre de la malédiction de Vénus. [... ] [... ] * * * Nous avons donc vu que l'impuissance et la révolte de Phèdre son traités avec un ton solennel qui met en exergue le caractère tragique de la position de l'héroïne et permet de montrer sa détresse d'être prise au piège en quelque sorte par Vénus qui se montre impitoyable et donc Phèdre n'est que l'instrument de ses desseins. Racine phèdre acte i scène 3 scene. Le thème de cette vaine révolte des hommes face aux dieux, souvent traité dans l'Antiquité par Sophocle ou Euripide, par exemple, est remarquablement repris ici. L'amour-passion dont Vénus emplit Phèdre ne pourra être combattu par sa volonté de fidélité à Thésée. ] L'union conjugale est pourtant synonyme de repos, de bonheur v comme elle semble le reconnaître avant de voir Hippolyte.