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Braque Et L'Estaque - Musanostra

Mon, 08 Jul 2024 11:09:20 +0000

Un an après avoir éprouvé « le choc de la peinture physique » des Fauves au Salon d'automne de 1905, Braque part pour le Midi. D'octobre 1906 à février 1907, il séjourne à l'Estaque, près de Marseille. Un séjour placé sous le signe de Cézanne, qui avait déjà peint ces sites dans les années 1870. Georges braque le viaduc à l estaque 1908 w smith. Par: Kévin Petroni Qui pouvait dire qu'un petit port de pêche, situé au nord de Marseille, deviendrait le lieu d'une des plus célèbres révolutions picturales du XX e siècle, le cubisme? L'Estaque, avait déjà accueilli Cézanne, Monet ou encore Renoir à la fin du XIX e siècle. Elle n'avait cependant pas encore connu le scandale. La mer et le soleil de l'Estaque: la période fauve de Braque Lorsque Georges Braque se rend à L'Estaque pour la première fois, il n'a que vingt-quatre ans. A l'époque, Braque n'est qu'un jeune homme inconnu, fasciné par un mouvement soutenu par son père, nourri par ses camarades havrais, Matisse et Derain: le fauvisme. Ce dernier, issu de l'impressionnisme et du pointillisme, s'attache particulièrement à la couleur, plus précisément à la recherche de tons purs, assez intenses, qui doivent conduire le spectateur à l'éblouissement.

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Georges Braque Le Viaduc À L Estaque 1908 A 1912 Fait

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Georges Braque Le Viaduc À L Estaque 1908 W Smith

Le fauvisme est avant tout une pensée chromatique du paysage. Travaillant en atelier, Braque décide de se rendre sur place. Soutenu par son grand ami Derain, il souhaite s'inspirer du soleil et de la mer pour fonder son propre code de couleur, et ainsi modeler autrement l'espace. Ses premières œuvres restent dans la grande tradition fauviste. Son Port de l'Estaque est largement nourri par le pointillisme et par le style de Cézanne, de même pour son Paysage de l'Estaque. Georges Braque, "Le Viaduc à l'Estaque" (1908) Catalogue en ligne. Braque est à la poursuite de couleurs très vives, très lumineuses. Ses séries de tableaux, tantôt tournés vers la côte, tantôt vers l'arrière-pays, ses sentes, son pont, ses vallées, permettent au peintre de se concentrer sur une série d'éléments qui forgeront sa signature. À lire aussi: Matisse et la lumière Braque entremêle les références, renonce au point de fuite, multiplie les signes, afin de créer un effet compact et diffus. On peut résumer ses tableaux ainsi: une accumulation de petites casemates, sous le pont, deux arbres et un chemin.

Braque détruit pour mieux réagencer. Puiser dans le réel Braque réduit, condense, ménage, ce qui chez l'homme peut se fondre avec la nature. Par ce geste, il désire révéler l'essence du monde. L'homme disparaît du tableau, le règne de la forme commence, et avec elle le sentiment de devoir puiser derrière le réel un plus haut sens. Georges braque le viaduc à l estaque 1908 a 1912 fait. À lire aussi: Matisse à Ajaccio L'Estaque est le lieu où commence la peinture pour Braque, c'est aussi le lieu à partir duquel elle opère une de ses plus grandes révolutions. Braque n'a pas seulement changé notre manière de percevoir un tableau, il a insufflé chez les artistes et les poètes de son temps une nouvelle manière de percevoir le monde. Ainsi, la poésie de Pierre Reverdy, art de l'essentiel fondé sur la recherche de l'impersonnel, du collage, du blanc typographique et de quelques détails spatiaux doit beaucoup à Braque et à son désir de bouleverser les conventions.