Où est votre opium, où sont vos capsules écœurantes? Si je pouvais saigner, ou dormir! — Si ma bouche pouvait épouser une blessure pareille! Ou vos sucs distiller pour moi, dans cette capsule de verre, Une stupeur, un apaisement. Mais pas de couleur. Pas de couleur.
Le Rouge de Gérard Fromanger "Quand je pose du rouge sur la toile blanche, ce rouge n'est rien et la toile n'est pas blanche. Ce rouge n'est pas un monochrome immatériel, ni un symbole, ni une vérité, ni un feu, ni la trace d'un désespoir. Ce rouge est seul, rien ne le colore, ne le refroidit, ne le réchauffe, il n'est rien tant qu'il est un rouge seul, il n'a pas de sens, il n'est qu'une vague trace de peinture. Mais sa présence établit un fait nouveau et inaugure un processus. Bouillonnant, éclatant, le rouge piaffe d'impatience et en supporte pas sa solitude. Fil rouge. Il demande, il supplie, il exige un vert, même petit, là-haut dans l'angle et le vert apparaît, complémentaire, indispensable à la vie du rouge. " Ombres écarlates... (Le Cercle Rouge) le ROUGE soleil de Miro...
De lunes bouillantes enchâssées dans des corps d'oiseaux. D'une étoile cyan sertie dans le verre d'une larme. De flammes versées l'une dans l'autre, d'âmes enlacées, enroulées en ruban de cadeau. Nos cadeaux changent vos vies en or. Nous nous ouvrons, vous dansez. Nous nous refermons, vous vous couchez. Vos regards sont notre vitrail. Votre rumeur qui ondule est la rosace à voir à travers la vie, tournant sur nos ventres. Cadeau à regarder à travers, couleur à bleuir, rougir, verdir la lumière du soleil. Il est interdit de nous caresser. Des barbelés sont distribués à l'entrée, embuant vos mains pour qu'elles ne puissent pas nous toucher. Mais nous nous aimons. Poème fil rouge au. Nos âmes coulent le long de nos corps de clown, Les enfants nous prennent pour nous passer de main en main, nos corps couchés viennent doucement dans leurs paumes qui applaudissent, remontent les gradins, gravissent l'escalier de mains et de rires aigus, jusqu'en haut, tout en haut du chapiteau. Nos corps adhérent à la toile, s'y entremêlent.
Tous les ouvrages qu'elle a publiés sont en lien étroit avec la poésie. Bibliographie Jules Supervielle ou la connaissance poétique (2 tomes), L'Harmattan, 2001, Les Jardins de Colette – Parcours symbolique et ludique vers notre Eden intérieur, illustrations de Josette Delecroix, éditions du Souffle d'Or, 2004, La Fable du monde – Jules Supervielle, coll. « Parcours de lecture », Bertrand-Lacoste, 2008, Pierre Dhainaut, coll. Poème fil rouge dans. « Présence de la poésie », Les Vanneaux, 2008, Jules Supervielle aujourd'hui, actes du colloque d'Oloron-sainte-Marie, textes réunis et présentés par Sabine Dewulf et Jacques Le Gall, Presses Universitaires de Pau, 2009, Le Jeu des miroirs – Découvrez votre vrai visage avec Douglas Harding et Jules Supervielle, illustrations de Josette Delecroix, Le Souffle d'Or, 2011, Les Trois cheveux d'or – Parcours de guérison avec les frères Grimm et Pierre Dhainaut, avec la collaboration de Stéphanie Delcourt et Eric Dewulf, Le Souffle d'Or, 2016, Raymond Farina, coll.
Cousu de fil rouge, disions nous au temps jadis. Notre Amour était parfait; j'y croyais Cousu de fil rouge nos étreintes, nos vices Des âmes soeurs, c'est ce que je pensais. Qu'ils sont flous ces moments joyeux Quand leurs films défilent en ma mémoire Qu'ils sont doux aussi et plein d'espoir. L'œuvre Fil rouge par l'auteur Olivia Ruello, disponible en ligne depuis 5 ans et 2 mois - Si le chemin Est sans retou - Short Édition. Le fil s'est rompu quand tu me fis tes adieux. J'ai versé des océans de larmes Crié plus fort t'implorant à genoux Mon crane implosait plonger dans ce vacarme A cet instant, j'étais bien plus que fou. Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
"Je reste à côté de ma bouche. En face, il y a ma langue qui pend" SEYHMUS DAGTEKIN Si le chemin Est sans retour Je passe mon tour Semblant serein Une autre quête M'attend, me guette, Qui sait, peut-être Je peux renaître Au-delà des cendres Adieu Cassandre Sans prendre de gants Sur un pas lent Prendre sur soi Mais d'un long temps Croire posément Sans remontant Je ferai avec Je n'peux voir mieux Juste être heureux Sans s'prendre la tête Tâter l'terrain Bien entouré Vaincre la p'tite bête Et voir pour créer!