»! Combien de fois cherchons-nous la vie parmi les choses mortes, parmi les choses qui ne peuvent pas donner la vie, parmi les choses qui sont aujourd'hui et qui demain ne seront plus, les choses qui passent… « Pourquoi cherchez-vous le vivant parmi les morts? ». Nous en avons besoin lorsque nous nous replions sur une quelconque forme d'égoïsme et d'auto-complaisance; lorsque nous nous laissons séduire par les pouvoirs terrestres et par les choses de ce monde, en oubliant Dieu et notre prochain; lorsque nous plaçons nos espérances dans des vanités mondaines, dans l'argent, dans le succès. Alors la Parole de Dieu nous dit: « Pourquoi cherchez-vous le vivant parmi les morts? ». Pourquoi cherches-tu là? Cette chose-là ne peut pas te donner la vie! Oui, peut-être te donnera-t-elle de la joie pendant une minute, un jour, une semaine, un mois… et ensuite? « Pourquoi cherchez-vous le vivant parmi les morts? Pourquoi chercher parmi les morts celui qui est vivant avec. ». Cette phrase doit entrer dans notre cœur et nous devons la répéter. Voulons-nous la répéter ensemble trois fois?
Telle est notre espérance! C'est dans cette espérance que Jésus a regardé la mort en face. Il l'a vue venir de loin. Et pourtant, il ne s'y est pas soumis, il l'a combattue jusqu'au bout. Il savait bien sûr que nul ne peut lui échapper, mais sa vie ne lui a pas été prise: il l'a donnée. Je crois, je crois tellement qu'un grand amour m'attend. Telle est notre foi! Abbé Marcel Villers
Le matin de ce premier jour de la semaine fut-il un matin comme tous les autres, amis auditeurs? Comme tous les matins, Dieu fit lever son soleil. « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? » – Regnum Christi. Mais depuis ce matin-l, le lever du soleil ne serait plus jamais le mme pour tous ceux qui, par la foi, seraient devenus membres du corps du Christ ressuscit. Enfin quelque chose de nouveau stait pass sous le soleil, quelque chose qui venait de briser le cycle immuable de la vie et de la mort. Le dimanche de Pques signifie la fin des lugubres pierres tombales. Notre mort chacun doit certes recevoir toute notre attention, mais non pas notre mort physique: bien plutt la mort progressive de notre vieille nature, cette nature qui est voue la destruction, cette nature qui ne connat pas Dieu et ne veut pas le connatre, cette nature qui cherche ses propres voies sans se soucier de la volont du Crateur. Pour ceux qui croient, cette nature est journellement crucifie et ensevelie avec Jsus-Christ, durant tout le voyage que dure notre vie.
» (Lc 9, 22); « Ouvrez bien vos oreilles à ce que je vous dis maintenant: le Fils de l'homme va être livré aux mains des hommes. » (Lc 9, 44); « Il sera livré aux nations païennes, accablé de moqueries, maltraité, couvert de crachats; après l'avoir flagellé, on le tuera et, le troisième jour, il ressuscitera. Pourquoi chercher parmi les morts celui qui est vivint de. » (Lc 18, 32-33) Elles en comprennent maintenant le sens et, fortifiées par la parole que Jésus avait lui-même prononcée, elles partent avec un élan de foi rapporter tout cela aux onze apôtres et à tous les autres. Nous aussi, nous sommes invités à faire mémoire de la présence de Jésus-Christ dans notre vie, de notre conversion, des évènements qui ont solidifié notre foi, des situations où nous avons reconnu sa présence, pour en témoigner autour de nous. Même si ces propos ont semblé délirants aux apôtres et qu'ils n'ont pas cru ces femmes, ces paroles de vie ont fait leur chemin pour les mener plus loin dans leur foi. Dialogue avec le Christ Seigneur, envoie ton Esprit d'audace afin de fortifier ma foi: que je puisse témoigner de ta présence dans ma vie!