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Art. 455, Code De Procédure Civile | Lexbase

Wed, 03 Jul 2024 00:51:20 +0000

» ■ Civ. 419 ■ Civ. 3 e, 20 mars 1978 n° 76-14. 307 ■ Com., 27 janv. 414 ■ CEDH 9 déc. 1994, Hiro-Balani c/ Espagne, n° 18064/91 ■ CEDH 9 déc. 1994, Ruiz-Torija c/ Espagne, n°18390/91 ■ CEDH, 16 nov. 2010, Taxquet c/ Belgiquen, n°926/05 ■ CEDH 19 avr. 1994, Van deHurk c/ Pays-Bas, n°16034/90 ■ Com., 26 oct. 1976, 75-12. 602 ■ Civ. 1 re, 17 juill. 753

  1. Art 455 code de procédure civile

Art 455 Code De Procédure Civile

1994, Van deHurk c/ Pays-Bas, n°16034/90), les oblige néanmoins à examiner ceux dont l'incidence peut être décisive pour la solution du litige. Pour le justiciable, l'intérêt de cette obligation est double: d'une part, elle lui permet de s'assurer que le juge a suffisamment examiné ses prétentions et ses moyens que sa cause a donc bien été entendue; d'autre part, elle soutient son droit à exercer un recours contre une décision qui lui serait défavorable en permettant un contrôle de la motivation de par les juges saisis d'un tel recours. Si le défaut de motifs revêt généralement deux formes - le manque total de motifs et le défaut de réponse à conclusions, parfois, le défaut de motifs se déduit, comme en l'espèce, d'une motivation de pure forme, formellement très générale, qui trahit le manque ou la faiblesse d'analyse du juge. Ainsi, la décision n'est pas considérée comme motivée lorsque la demande est seulement jugée « juste et bien fondée » (Com., 26 oct. Art 455 du code de procédure civile ivile pdf. 1976, n° 75-12. 602), ou qu'elle doit être retenue en l'état à défaut d'avoir été contestée par l'adversaire ou bien encore écartée au prétendu motif que le défendeur n'a articulé aucun moyen susceptible d'y faire échec (Civ.

– C. civ.,, art. 773, al. 2 pour certaines ordonnances du juge de la mise en état. civ., art. 866, al. 2, en ce qui concerne les ordonnances du juge rapporteur). Jugée essentielle à la bonne administration de la justice (P. Estoup, Les jugements civils, LexisNexis, 1988, p. 59 s., n° 43 s. – Legros, Essai sur la motivation des jugements civils, thèse (dactyl. ) Dijon, 1987), l'obligation de motivation des décisions s'impose à toutes les juridictions de l'ordre judiciaire (Civ. DALLOZ Etudiant - Actualité: Pas de décision sans motif !. 2 e, 13 oct. 1977, n° 75-14. 419– Civ. 3 e, 20 mars 1978, n° 76-14. 307. – Com., 27 janv. 1982, n° 81-10. 414). Inhérente au procès équitable, comme le rappelle ici la Cour, cette obligation de motivation se fonde donc également sur l'article 6-1 de la Convention européenne des droits de l'homme, la Cour gardienne de son respect, procédant régulièrement du rappel de cette exigence (CEDH 9 déc. 1994, Hiro-Balani c/ Espagne, n° 18064/91- CEDH 9 déc. 1994, Ruiz-Torija c/ Espagne, n°18390/91 - CEDH, 16 nov. 2010, Taxquet c/ Belgiquen, n°926/05, à propos des arrêts rendus par la Cour d'assises), l'ayant même érigé en nouveau droit subjectif: inhérent à l'équité du procès, le droit à la motivation, quoique les juges n'aient pas à répondre à tous les arguments (CEDH 19 avr.