La future piscine olympique du pont de Bondy, à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis), ne verra finalement pas le jour. La livraison de l'équipement, censé accueillir les entraînements de water-polo, « ne respectera pas les délais imposés par les Jeux », déplore la Solideo, chargée des infrastructures olympiques, qui annonçait l'abandon du projet, le 4 mars. Ce legs devait bénéficier en priorité aux habitants de Bagnolet, Bobigny, Bondy et Noisy-le-Sec. Marche olympique piscine hotel. L'intercommunalité d'Est Ensemble, qui a « la compétence piscine » veut tout mettre en oeuvre pour « améliorer l'offre de service sur l'ensemble des communes lésées », souligne Patrice Bessac, son président. Une piscine réhabilitée à Montreuil Pour accompagner les besoins des clubs sportifs du territoire, la piscine Maurice-Thorez, située à Montreuil, figurera en remplacement du dossier concernant le pont de Bondy dans la liste des sites d'entraînement pour les Jeux de 2024, aux côtés du futur centre aquatique olympique de la Plaine Saulnier et du complexe de Marville à Saint-Denis.
Le bon sens et l'esprit de service public l'ont emporté. C'est très logiquement que par un arrêt en date du 19 mai 2022, la Cour administrative d'appel de Paris a rejeté les recours introduits en août et septembre 2021, par les associations Val d'Oise Environnement (VOE), Amis des Cèdres de Saint-Leu (ACSL) et Changeons d'Ère à Taverny (CET), contre la modification du Plan Local d'Urbanisme de Saint-Leu-la-Forêt et les permis de construire délivrés à la Communauté d'agglomération Val Parisis par les communes de Saint-Leu-la-Forêt et Taverny en vue de la construction du centre aquatique intercommunal olympique de Val Parisis. Marche olympique piscine keller. En reprenant les moyens de défense développés par les collectivités, les juges confortent le bien-fondé de ce projet intercommunal d'envergure, labellisé Haute Qualité Environnementale (HQE) qui s'inscrit parfaitement dans les règles édictées par les documents d'urbanisme. Par ailleurs, il est rappelé que la future piscine olympique qui, en plus de la formidable perspective d'accueillir la préparation aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, doit remplacer deux équipements vétustes, devenus au fil des années des « passoires énergétiques » ne répondant plus, ni aux exigences environnementales et d'accessibilité actuelles, ni aux besoins des clubs d'élite au titre du sport de haut niveau.
JO - Le coût du centre aquatique olympique de Paris-2024, à Saint-Denis, qui va être attribué à un groupement mené par Bouygues, a été réévalué à la hausse, à 174, 7 millions d'euros contre 113 selon un précédent budget, sur fond d'incertitudes liées à la pandémie de Covid-19. La hausse n'est pas anodine. "Plus de 50 millions de dépassement dès maintenant... ça promet", a twitté le "comité de vigilance Paris 2024 de Saint-Denis", un collectif de citoyens critique de l'organisation des Jeux olympiques. Marche olympique piscine la. "Les coûts restent maîtrisés", répond-on au contraire à la Solideo, la société publique chargée des chantiers des JO, où l'on rappelle que la facture du centre aquatique construit pour les JO de Tokyo-2020, reportés à l'été 2021, frôle les 500 millions d'euros. Les coûts du coronavirus encore flous La hausse, annoncée mercredi par la Métropole du Grand Paris (MGP), le maître d'ouvrage du CAO, qui a dévoilé le projet et son attribution à un groupe d'entreprises mené par Bouygues, est due à plusieurs facteurs.