Ça s'inscrivait dans la continuité de mon travail, un documentaire et un court métrage sur un jeune de foyer. Au départ, ce n'était peut-être pas conscient, mais je sais aujourd'hui qu'à la base d'un projet, il y a toujours pour moi une exigence documentaire. " CASTING SAUVAGE DE LONGUE DURÉE A l'instar d'un Kim Chapiron qui avait procédé de la sorte avec le film carcéral Dog Pound (2010), Jean-Bernard Marlin a choisi de faire appel à des acteurs non-professionnels. Le casting de Shéhérazade a duré près de huit mois, jusqu'à fin août 2017 - alors que le tournage démarrait en septembre. Le réalisateur et la directrice de casting Cendrine Lapuyade ont effectué des recherches dans tous les quartiers de la ville pour dénicher les comédiens, en passant par les foyers et les sorties de prison. Certains des acteurs venaient de terminer leur peine et avaient encore des jugements en cours pendant le tournage... Il y en a même un que Jean-Bernard Marlin allait chercher tous les matins en centre de détention, une prison pour les longues condamnations.
Bande-annonce: la suite de "L'Auberge espagnole" et des "Poupées russes" Le portail vidéo "Casse tête chinois" sera le prochain film de Cédric Klapisch mettant en scène Romain Duris, Audrey Tautou, et Cécile de France. Casse-tête chinois: le puzzle Klapisch VIDÉO - La première bande-annonce de la suite des Poupées Russes montre Xavier, Wendy, Isabelle et Martine plus dépassés que jamais par leurs nouvelles vies de parents. Preuve que la sagesse ne vient pas toujours avec l'âge. Monstres Academy: pas assez académique Pixar a snobé le terme «université» dans la traduction française du nom de son dernier film d'animation. L'agence de communication de l'enseignement supérieur s'en offusque et lance une pétition. Harcourt prend le métro EN IMAGES - Actrices et acteurs s'affichent dans le métro parisien du 4 au 17 juin, en avant-première de la deuxième édition du Champs Élysées Film Festival. L'Écume des jours prend l'eau L'adaptation du roman de Boris Vian par Michel Gondry n'a attiré que 47.
Les agences de mannequins travaillent avec des « talents scouts » qui sillonnent les quatre coins du monde à recherche des nouveaux profils. Les visages de la pub et de la mode changent, se diversifient. On y trouve davantage de mixité sous toutes ses formes et des profils plus atypiques. Une étude menée récemment par Getty Image révèle que les français attendent que les marques fassent preuves de davantage de diversité, ils veulent des corps de tous types, de toutes formes et genre. Chercher des talents dans la rue c'est trouver des talents qui nous ressemblent. Les agences de mannequins et comédiens recrutent également leurs nouveaux talents via les réseaux sociaux, Tik-toc, facebook, insta…
Cette histoire, je l'ai rencontrée plusieurs fois dans la rue, à Marseille. J'ai vu des jeunes filles prostituées se battre et tenter de survivre sur le trottoir pendant que leur copain était en galère. Certaines leur ramenaient même de l'argent en prison. " Ad Vitam Dylan Robert et Kenza Fortas IMMERSION DANS UN QUARTIER MARSEILLAIS L'objectif central qu'avait Jean-Bernard Marlin était de faire en sorte que Shéhérazade, se déroulant dans les quartiers populaires de Marseille, soit le plus authentique possible. Plusieurs choses ont donc été faites pour y parvenir. Parmi elles, l'immersion du cinéaste dans le quartier de la Rotonde (où il a grandi) pendant plus de six mois en compagnie de jeunes prostituées (entre 16 et 24 ans) qu'il a observées et écoutées. Il se rappelle: "Elles vivent dans des chambres d'hôtel du quartier. J'ai observé leur vie dans la rue, je leur ai demandé de me parler de leur vie amoureuse. Je me suis rendu compte que beaucoup d'entre elles étaient passées par des foyers.
On s'est réuni dans une salle pour danser, se désinhiber et parler du film. En plus de ça, les filles ont vécu ensemble la durée du tournage. – Etes-vous la seule réalisatrice française à oser porter à l'écran un tel casting? – Je ne sais pas si je suis la seule. En tout cas pour l'instant je ne suis pas « nombreuse » (rires). Bien sûr, il y a une part de risque, et on me pose souvent la question de ma légitimité à raconter cette histoire. De manière assez confortable, il aurait suffi de « qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu-ifier » le film pour échapper à un tas de questions. L'idée du film est de ne pas y échapper. Pour moi, il s'agit d'un geste politique et esthétique. Je n'avais envie de filmer qu'elles et de ne pas me censurer. J'ai donc décidé de leur faire toute la place puisqu'on ne la leur fait jamais. Mais je ne veux pas être la seule. – Vous filmez la bande, mais surtout le parcours d'une héroïne… – Oui, il est important pour l'expérience que je propose au spectateur d'avoir un personnage principal, Mariem, qui soit le point de vue du film.