Et là où il y a une messe qui est célébrée dans le monde, ses dons s'étendent vers le monde entier. Cela fait partie de notre foi. Personne ne peut nous l'enlever. Elargissons notre regard: l'humanité est au bord de la route en attente de consolation. Plus que jamais, chacun est appelé à prendre, avec courage et dans la confiance, la part de souffrance qui nous revient. Homélie pour le 33ème dimanche ordinaire - Année B - L'abbé de Somme. Et faire cela ce n'est pas se laisser écraser, mais au contraire, c'est s'unir au Christ souffrant. Et montrer la grandeur de notre foi! De notre charité créative! Et de notre espérance consolante. C'est entrer sur le chemin qui mène, après le Calvaire, à la résurrection.
Un chrétien, par la foi qui l'habite, voit au-delà de la nature, il voit de manière surnaturelle la présence voilée de Dieu, et je dirais même, qu'un chrétien a le devoir de révéler cette présence mystérieuse et voilée de Dieu à ceux qui ne le voient pas. La troisième lecture que fait un chrétien de cette situation de fin de temps, c'est que le chrétien sait que nous sommes dans la fin des temps depuis la Résurrection de Jésus et il sait que la fin de l'homme est en Dieu. Il faut se défaire de l'idée selon laquelle la fin des temps correspond seulement à un moment précis. La fin des temps est aussi une temporalité qui dure dans le temps. Mais la fin de notre monde, la fin de l'homme est ultimement en Dieu. Abbaye d'En Calcat : Les homélies. L'homme est mortel, oui. Pourtant sa fin, au-delà de la mort, est en Dieu. Notre monde est périssable, oui. Pourtant la parole de Dieu donnée à l'homme est impérissable. Notre fin, notre éternité se construit dans notre rapport à la Parole de Dieu, dans la prière, par l'Écriture, par l'accueil du Verbe de Dieu dans nos vies qu'est Jésus.