[... ] [... ] Il se demanda si il rêvait ou non, il était en l'an 79, c'est Titus qui règne. Il rencontra un pompéien nommé Rugus Holconius, il proposa à Octavien de l'héberger. Octavien voulait retrouver la femme dont il avait vu les restes au musée de Studii. Rugus Holconius emmena Octavien au théâtre, ce dernier reconnut la femme dans les gradins, à la fin de la représentation Tyché Novoleja lui dit qu'elle est la servante d'Arria Marcela la fille d'arius diomedes. Elle lui annonça qu'elle l'aimait. De sa litière Arria Marcella fit signe à Octavien. ] Résumé de Arria Marcella de Théophile Gautier O ctavien, Max et Fabio sont trois jeunes gens, ils visitent le musée Studii à Naples. Celui ci lui paraissait magnifique. Puis, ils prirent le train jusque la station de Pompéi, a cet endroit un guide les attendaient ci leur fit visiter Pompéi (le théâtre, des magasins en ruines et des maisons puis, ils allèrent dans la maison où l'on avait retrouvé la femme dont le sein est exposé au musée). ]
On découvre un romantisme certain avec le jeune Octavien, qui fuit la réalité en voyant cette empreinte de sein dans la cendre. « Arria Marcella » se focalise globalement sur les sentiments et les sensations du jeune homme, en particulier ceux qu'il ressent devant Arria Marcella. Le fantastique, quant à lui, apparaît progressivement; peu à peu, Octavien va voir de plus en plus d'éléments qui lui indiqueront qu'il est retourné à l'Antiquité. La nouvelle « Arria Marcella » s'inscrit dans l'essor du genre fantastique en France à l'époque romantique. Cet essor fait suite à la traduction française des contes d'Hoffmann, qui remporte un vif succès, et influence de nombreux auteurs. Plusieurs grands noms de la littérature française de l'époque ont rédigé des œuvres fantastiques: Maupassant, Balzac, … « Arria Marcella », encore aujourd'hui, continue de susciter l'intérêt. La nouvelle est notamment au programme des cours de français au collège en quatrième; elle constitue à la fois une façon originale de parler de la ville de Pompéi et une très bonne introduction à l'étude des genres romantique et fantastique.
Fabio, Max et Octavien, trois jeunes hommes cultivés et insouciants, de ceux que l'on commence à nommer des touristes en ce XIX e siècle, parcourent gaiement l'Italie. Pour l'heure, c'est le Sud du pays qu'ils visitent, la région de Naples plus précisément. Le lecteur les découvre arpentant les couloirs du musée des Studj, où sont conservés maints vestiges de Pompéi et d'Herculanum, deux villes victimes de l'éruption du Vésuve en 79 de notre ère. Les jeunes gens vont de vitrine en vitrine sans trop s'attarder, à l'exception d'Octavien qui tombe en arrêt devant un morceau de cendre noire qui révèle en creux l'empreinte d'un sein de femme au galbe parfait. Il tombe en contemplation devant ce fragment de beauté, qui a été trouvé dans la villa d'Arrius Diomèdes à Pompéi. Ses deux compagnons le tirent de sa rêverie et tous trois prennent le train à destination de Pompéi dont ils comptent visiter les ruines. Une fois arrivés à la ville morte, ils louent les services d'un guide qui leur fait parcourir les rues de la ville antique figée, dans son dernier instant, par la cendre du volcan.