De fil en aiguille je me suis retrouvée à la gestion de clients. Pour enfin être débauchée par une société en tant que chargée de missions marketing et communication! Banzaï! Tout cela me plaisait vraiment! Tout ça pour finir par ouvrir un bureau en Espagne! Tout ça pour dire que qu'il est loin le temps où je rêvais d'être avocate (bon certes, je n'aimais pas vraiment l'idée de défendre des méchants! ), mais tout de même! « Jamais je ne travaillerais dans un Bureau de ma vie c'est trop ennuyeux! » clamais je lors de ma période menottes et revolver (papa respire depuis ce changement d'horizon! )… Et finalement, en fait la vie nous réserve plein de surprises et c'est à nous de saisir les chances et les opportunités! J'ai 24 ans et j'ai donc déjà été Princesse (à 3 ans), Policière (de 5 à 10 ans), Notaire (à 13 ans), Avocate (de 15 à 18ans), Vendeuse (à 17ans), (presque) Flic (à 20 ans), Rédactrice (à 21 ans), Directrice et Manager (à 23 ans). Pfffiou! C'est fatiguant la vie! J'avoue que j'aimais beaucoup l'époque de la Princesse mais bon… malheureusement j'ai vu avec l'administration, ce n'est pas possible, on n'est pas à Monaco m'ont-ils dit!
Compagnie MSKT Mercredi 02 Octobre 2019 à 19h Tout public – Durée 30 min Pièce radiophonique d'un nouveau genre. Elles auraient pu signer une tribune contre le machisme, Louise de Bettignies et Mae Jemison ne sont pas des princesses. Elles n'ont pas attendu de prince pour être heureuses. Aujourd'hui, la question du droit des femmes est au cœur de l'actualité et pourtant loin d'être résolue. Sans donner de réponse, Quand je serai grande, je serai pas une princesse interroge l'auditeur et l'amène à se forger sa propre réflexion. Quelle image les femmes se doivent-elles de renvoyer? Quelles obligations, quelles contraintes? Quelle féminité? Quels rêves caressaient-elles enfant? Influencés par les réseaux sociaux, comment mettons-nous en scène notre vie, quelles photos sur facebook, quelle place prennent les réseaux au sein même de notre vie quotidienne? Quand je serai grande, je serai pas une princesse entremêle informations historiques, extraits de divers médias et témoignages pour donner la parole aux femmes.
Il suffit juste d'avoir des contacts (beaucoup de contacts) et on peut devenir journaliste professionnel en un coup de main. Alors évidemment, ça décourage très vite, et mon « rêve » de carrière s'est vite envolé avec ma motivation. Cependant, je ne perds pas espoir! Je l'ai dit, je suis en deuxième année à la fac, et pour ceux qui me connaissent un peu, je fais une licence d'Information-Communication. Alors que j'avais commencé cette licence pour seul but d'intégrer une école de journalisme en ayant acquis certaines bases, il s'est avéré que le domaine de ma licence m'intéresse en totalité. Après un an et demi de formation, je peux dire que j'ai trouvé un bout de mon chemin futur. Je ne sais pas encore exactement où je vais, mais ma volonté a clairement augmenté depuis quelques temps. Je commence à me renseigner un peu sur les différents domaines dans lesquels je pourrais m'orienter après ma licence (et il y en a des tonnes, de quoi se perdre). Je suis d'ailleurs intéressée par tout ce qui touche la culture, qu'elle soit musicale, cinématographique, ou même artistique.
L'apparition du prince charmant permet alors peut être d'expliquer le phénomène princesse. En effet, si on veut se dégoter le prince charmant, c'est plus facile d'être aussi une tête couronnée. Pourtant, comme Kate Middleton, il ne faut pas ignorer la morale des contes de fée, la vraie princesse est d'abord celle qui agit en tant que telle, c'est à dire avec grâce et la dignité qui incombe à son rang. Sa noblesse de caractère prime sur son statut social, que seul le prince charmant saura repérer et révéler aux yeux de tous. C'est un peu la version girly du rêve de gagner au loto, ascenseur social qui passe par l'institution du mariage, rien de très original ici. Pretty Woman est un bon exemple contemporain. Le contre exemple serait cette snob au petit pois, où ce ne sont que ses gouts de luxe et son extrême sensibilité lombaire qui permettent de l'identifier. Pour détruire le rêve d'être une princesse, rien ne vaut une lecture féministe sans compromis. Ca ne serait que le rêve d'être révélée par un homme, comme si on ne pouvait pas exister sans un homme qui nous « fasse » princesse.
Une lecture un peu premier degré du thème, comme si pour être une vraie princesse, il fallait se plier aux normes du conte de fée. Mais s'il y a la pseudo princesse prolétaire qui n'a de princier que sa dentelle, on retrouve aussi les mythes Lédidi ou Grace Kelly dont la vraie classe inspirera encore les générations à venir, et dont les tragiques destins feront encore verser quelques larmes. Alors, d'où vient cette véritable obsession? C'est simple, les princesses sont par définition jeunes, belles, désirables, riches et vêtues d'imposantes et souvent sublimes robes à froufrous; même elles peuvent être temporairement dissimulées sous des haillons, ce qui amène un peu de piquant à leur existence féérique, comme Peau d'âne, qui doit lutter contre les apparences et faire admettre son rang par ses qualités et non par ses signes extérieurs de princesse. Ces belles héroïnes sont par construction nécessairement objets de désir masculin majeur. En général, tous les princes sortables des environs accourent au pas de course pour courtiser ces précieuses couronnés.