Si l'étude souligne la nécessité d'une rénovation massive des bâtiments, à l'origine de 40% de la demande d'énergie en Europe, elle pointe surtout la nécessité de dépasser le seul critère de la performance énergétique pour englober les enjeux de climat, de santé et d'environnement. Le mal-logement touche près d'un Français sur trois La pandémie a mis en évidence les inégalités face au logement dans toute l'Europe. Au fils des confinements successifs, l'habitat s'est adapté pour répondre aux multiples besoins: logement, lieu de travail, salle de classe ou lieu de loisirs. Bureau d étude thermique carcassonne.com. Ce changement de vie a été particulièrement difficile pour tous ceux qui vivent dans des logements insalubres. Et ils sont nombreux. L'étude montre en effet que 32% des Français se disent exposés à un risque lié à l'environnement intérieur. Elle quantifie les quatre principaux facteurs de risque: le bruit excessif (pour 17% des Français), l'humidité et les moisissures (pour 11% des Français), le manque de lumière (pour 7% des Français, au-dessus de la moyenne européenne) et froid excessif (pour 6% des Français).
Le groupe Action Logement, co-géré par patronat et syndicats, a ainsi créé en 2020 une foncière de transformation immobilière (FTI), qui doit y dédier 1, 5 milliard d'euros dans les prochaines années. Elle est par exemple chargée de créer 91 logements dans l'ancien siège de l'Urssaf Lorraine, un immeuble haussmannien en centre-ville de Metz. "Dans cette volonté de limiter l'artificialisation des terres et l'empreinte carbone dans la construction, la reconquête de ces espaces vacants ou mal occupés est intéressante, notamment dans les zones denses", témoigne Kevin Maruszak, directeur général de la FTI. Selon une estimation du ministère du Logement, depuis 2013, quelque 5. Consultation des entreprises artisanales : des freins à la poursuite d’activité s’installent et l’inquiétude prédomine | Batinfo. 300 logements autorisés par an étaient auparavant des bureaux. Soit environ 1, 2% des permis de construire. Mais à Paris, ville très dense où le foncier est aussi rare que cher, ce chiffre dépasse les 12%. "Il y a un gisement extrêmement important en Ile-de-France", se félicite Jean-Philippe Dugoin-Clément, vice-président (UDI) de la région francilienne, chargé de l'urbanisme.