Date de création/fabrication: XVIIIe siècle (1700 - 1800) Œuvre récupérée à la fin de la Seconde Guerre mondiale, déposée par l'office des biens et intérêts privés (OBIP); en attente de sa restitution à ses légitimes propriétaires. Consulter la base de données ministérielle Rose Valland consacrée aux œuvres dites MNR (Musées nationaux récupération).. En dépôt: Musée de Chartres, Chartres Numéro d'inventaire Numéro principal: MNR 189 Numéro dépositaire: D. 61. 1. 1 description Dénomination / Titre Titre: Portrait de femme Ancien titre: Portrait d'une dame en robe verte. Mme Piogey? Portrait ancien femme francais. Inscriptions Inscription: Au revers: Sur la toile: Etiquette rectangulaire: «Mr Piogey»; étiquette rectangulaire «46». Sur le châssis: -Montant supérieur: fragment d'étiquette illisible; au feutre noir «MNR189» deux fois; au crayon «Dr Piogey» caché partiellement par une étiquette «N°... /Mr Piogey»; au feutre noir «n° 61. 1»; au crayon bleu « 8772 » (Munich). -Montant inférieur: Etiquette rectangulaire dentelée à bordure bleue «3461».
Une femme n'avait besoin que d'être belle ou aimable; quand elle possédait ces deux avantages, elle voyait cent fortunes à ses pieds. Si elle n'en profitait pas, elle avait un caractère bizarre, ou une philosophie peu commune, qui la portait au mépris des richesses; alors elle n'était plus considérée que comme une mauvaise tête. La plus indécente se faisait respecter avec de l'or. Le commerce des femmes était une espèce d'industrie reçue dans la première classe, qui, désormais, n'aura plus de crédit. S'il en avait encore, la Révolution serait perdue, et sous de nouveaux rapports, nous serions toujours corrompus. Cependant la raison peu‑elle se dissimuler que tout autre chemin à la fortune est fermé à la femme que l'homme achète, comme l'esclave sur les côtes d'Afrique? Le combat des peintres femmes : 1780-1830, la parenthèse enchantée. La différence est grande; on le sait. L'esclave commande au maitre [... ].
Les artistes femmes ont ainsi amplement contribué au brouillage des genres qui affecte l'art du premier XIXe siècle en France. Constance Mayer, Autoportrait, vers 1801, huile sur toile, 116 x 89 cm, Boulogne-Billancourt, Bibliothèque Paul Marmottan © Fine Art Images/Photo press Bridgeman Images Mais qui étaient-elles, ces artistes qui surent conquérir de nouveaux droits, la reconnaissance et, pour certaines, la gloire et le succès commercial? Visages vieilles femmes images libres de droit, photos de Visages vieilles femmes | Depositphotos. Et pourquoi, en dehors des deux grandes pionnières déjà citées et de quelques autres, associées à des artistes mâles, telles Marguerite Gérard à Fragonard et Constance Meyer à Prud'hon, ou connues pour un seul tableau célèbre, telle Marie-Guillemine Benoist pour son Portrait d'une femme noire, pourquoi ont-elles disparu de notre mémoire collective? « Elles n'ont pas été oubliées parce qu'elles étaient " limitées " à la pratique de genres mineurs, mais plus parce que l'histoire de l'art, dans sa formulation la plus consensuelle, en allant à l'encontre des documents illustrant la réception publique et critique, a maintenu une doxa académique qui la légitimait », explique Martine Lacas, commissaire de l'exposition, fustigeant une histoire de l'art faite par des hommes et fondée, même au XXe siècle, sur la pérennisation des vieilles valeurs de grandeur/grande peinture/grand genre.
Mais l'histoire de l'art au féminin, forte des études féministes et de genre, rend enfin justice à cette multitude d'artistes oubliées. Adrienne Marie Louise Grandpierre Deverzy, L'Atelier d'Abel de Pujol, 1822, huile sur toile, 96 x 129 cm, Paris, Musée Marmottan Monet © Marmottan Monet, Paris, France/Bridgeman Images
La mainmise des premiers sur les seconds notamment dans la police. N'allez pas vous imaginez que les mariages « mixtes » entre Italiens et Irlandais étaient tolérés. C'était dans les années 1950-1960. Portrait ancien femme de la. Il n'y a pas si longtemps. Sidérant. Le livre est aussi divertissant qu'instructif. Quoi de mieux. Le Bureau des policières par Edward Conlon, Traduction de Thierry Arson, Éditions Actes Sud, Actes noirs, 592 pages, 24, 50 euros.