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Paul Verlaine Le Paysage Dans Le Cadre Des Portières

Mon, 08 Jul 2024 06:30:28 +0000

Le paysage dans le cadre des portières Court furieusement, et des plaines entières Avec de l'eau, des blés, des arbres et du ciel Vont s'engouffrant parmi le tourbillon cruel Où tombent les poteaux minces du télégraphe Dont les fils ont l'allure étrange d'un paraphe. Paul verlaine le paysage dans le cadre des portières le. Une odeur de charbon qui brûle et d'eau qui bout, Tout le bruit que feraient mille chaînes au bout Desquelles hurleraient mille géants qu'on fouette; Et tout à coup des cris prolongés de chouette. – Que me fait tout cela, puisque j'ai dans les yeux La blanche vision qui fait mon coeur joyeux, Puisque la douce voix pour moi murmure encore, Puisque le Nom si beau, si noble et si sonore Se mêle, pur pivot de tout ce tournoiement, Au rythme du wagon brutal, suavement. Paul Verlaine, La bonne chanson, 1870

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Jusqu'à la violence Dès la 1ere strophe: violence. «court furieusement», le tourbillon est «cruel». La vitesse du train disloque le paysage qui subit un déchéance du haut vers le bas: «s'engouffrant» / les poteaux «tombent». Champ lex de la violence tout au long du poème: «chaînes» (7) «hurleraient» ( 9) «qu'on fouette» ( 9) «des cris prolongés» (10) «du wagon brutal» (16)Allitération en R au début du poème → évoque bruit mécanique du train. Ce son «râpeux», guttural évoque une certaine difficulté à voir, à dire voire à entendre. Assonances en OU et U créent un univers sonore étouffé. La Bonne Chanson (1902)/« Le paysage dans le cadre des portières » - Wikisource. Opposition FIXE ///MOUVEMENT: «dans le cadre des portières» / «court furieusement» «des plaines entières» / «vont s'engouffrant» Ces oppositions créent une tension. On retrouve cette tension dans la 2ème strophe (début): phrases nominales qui finissent par s'enrichir de verbes: - Une odeur de charbon [qui brûle] et d'eau [qui bout]- Tout le bruit [que feraient mille chaînes]→ association d'actions de destruction (feu/bouillir), de bruit et de mouvement....

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Le paysage dans le cadre des portières Court furieusement, et des plaines entières Avec de l'eau, des blés, des arbres et du ciel Vont s'engouffrant parmi le tourbillon cruel Où tombent les poteaux minces du télégraphe Dont les fils ont l'allure étrange d'un paraphe. Une odeur de charbon qui brûle et d'eau qui bout, Tout le bruit que feraient mille chaînes au bout Desquelles hurleraient mille géants qu'on fouette; Et tout à coup des cris prolongés de chouette. - - Que me fait tout cela, puisque j'ai dans les yeux La blanche vision qui fait mon cœur joyeux, Puisque la douce voix pour moi murmure encore, Puisque le Nom si beau, si noble et si sonore Se mêle, pur pivot de tout ce tournoiement, Au rythme du wagon brutal, suavement.

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Arthur RIMBAUD dans « Ma bohème » est cet adolescent fugueur sur les chemins, seul et à pieds « Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées » déterminé et heureux de cette totale liberté, il marche droit devant, sans but et sans entrave. Poème illustré par la statue de bronze, l'Homme qui marche I de Giacometti. C'est Rimbaud si mince, si fragile et pourtant la détermination de ces pieds qui se soulèvent. Paul verlaine le paysage dans le cadre des portières un. De l'Homme aux semelles de plomb il devient « l'Homme aux semelles de vent »....

Rythme des vers croissant: la césure est dans la première partie du vers (v. 1: 5/7; v. 4: 4/8; v. 5: 3/9) → augmentation, progression qui marque le mouvement. Début du poème, la césure a une place variabl e et se trouve seulement 2 x à l'hémistiche (v. 2 et 7) Certains vers cadence impaire: v. 1 et v. 9: 5/7 = déséquilibre et musicalité. Dans chaque strophe, enjambements v. 1 →2; 3 → 4; 8-→9; 14 → 15: fluidité. 2. Anthologie sur le voyage - Commentaire d'oeuvre - isafontco. Un déferlement Voyage caractérisé par profusion d'éléments: NATURE: eau/blés/ ELEMENTS NON NATURELS: «poteaux minces du télégraphe». = dimension verticale et horizontale. «tout» v. 8+11+15: profusion, multiplicité Description du bas en haut: du sol (eau/blés) vers le ciel (arbres/ciel). Hyperbole: «Que feraient mille chaînes au bout desquelles hurleraient mille géants»: 1000 + voc soulignent la démesure. Antithèse au début de la 2eme strophe: «le feu/l'eau» Verbes de MOUVEMENT: courir( v. 2) aller (v. 4) s'engouffrer (v. 4) tomber (v. 5) mais aussi noms désignant un mouvement: «le tourbillon» (v. 4) «ce tournoiement» (v. 15)Les éléments eux-mêmes sont actifs: «charbon qui brûle / eau qui bout» 3.

Le paysage dans le cadre des portières Court furieusement, et des plaines entières Avec de l'eau, des blés, des arbres et du ciel Vont s'engouffrant parmi le tourbillon cruel Où tombent les poteaux minces du télégraphe Dont les fils ont l'allure étrange d'un paraphe. Une odeur de charbon qui brûle et d'eau qui bout, Tout le bruit que feraient mille chaînes au bout Desquelles hurleraient mille géants qu'on fouette; Et tout à coup des cris prolongés de chouette. - - Que me fait tout cela, puisque j'ai dans les yeux La blanche vision qui fait mon cour joyeux, Puisque la douce voix pour moi murmure encore, Puisque le Nom si beau, si noble et si sonore Se mêle, pur pivot de tout ce tournoiement, Au rhythme du wagon brutal, suavement.