Quand enfin retiré dans un coin de nature goûtant au doux repos, Nous viendrons regretter tes matins d'ouverture en musique de chaos, Nous écouterons ton chant au plus profond de nous en fermant nos paupières Et le temps d'un présent, nous regretterons parfois de n'être plus hier. LANDRECIES tu es notre ville ton coeur fébrile pour bras dociles Qui bosseront toute leur vie tranquille LANDRECIES en bas du Nord qu'on aime encore toujours plus fort Oui! Nos coeurs ont du ressort. ****************** Gérard SANDIFORT dit: Sandipoète Textes protégés par © Copyright N° 79Z516A ***************************************** Gérard SANDIFORT, alias Sandipoete La seule arme que je tolère, c'est la plume!... sandipoete Fondateur Nombre de messages: 9179 Age: 69 Localisation: Bousies, dans le Nord! Date d'inscription: 05/04/2005 Sujet: Re: Un slam sur ma ville Mer 13 Déc 2006 - 19:54 Voilà... J'anime actuellement un groupe de 15 jeunes de 13 à 17 ans afin de les faire travailler sur le slam. Mon idée était de leur faire trouver un texte qui parlerait de leur ville.
- Jardin des lettres 4e (2016) cédé et d'inviter les élèves à en découvrir d'autres exemples leur en donner un exemple) Comment le poète célèbre-t-il la ville de Paris dans le poème? PDF [PDF] Slam, ce qui nous brûle - TV5Monde Grands Corps Malade déclame « Saint-Denis », slam sur la ville de Saint-Denis Sortie du café Trouvez des exemples de ces 3 techniques dans le texte PDF [PDF] SLAM - Awsa Par cet exercice, nous vous proposons d'écrire un texte slam sur un sujet qui vous intéresse, sur Je suis algérienne, habitante de la ville d'Oran Quel dégât peut-on voir chez les jeunes filles quand on leur impose un modèle de beauté? PDF Slam mouvance - Érudit correspond pas à l'essence même, peut-être trop puriste, du slam: un spectacle de voix Par exemple, to slam a door, « claquer » la porte ou « lancer ils traitent des problématiques de la ville et du « je » qui vagabonde dans cet PDF
Il s'est enfin décidé à réciter ses sonnets trébuchants dans une nuit de poésie urbaine; une nuit de slam où les rimeurs disposent chacun de trois minutes pour convaincre les jurés, se faire payer une bière et rentrer chez soi la plume auréolée. A Fabien, le maître de cérémonie demande son blaze, son pseudo. Il répond, sans y songer outre-mesure, Grand Corps Malade. Parce qu'il mesure 1m90. Et parce qu'à 20 ans, il s'est retrouvé tétraplégique contre le fond d'une piscine. Tétraplégique repenti, certes, mais aux séquelles visibles - une patte qui traîne, un bras qui flanche. Quand Fabien suggère Grand Corps Malade, il fait comme le bluesman Blind Lemon Jefferson qui n'y voyait rien ou le patron reggae King Stitt qui se fait appeler The Ugly Man parce que c'est une mocheté. «Je voulais un nom de chef sioux qui puisse digérer par avance les commentaires acides», précise Grand Corps d'une voix revenue du froid. Un timbre de basse russe, de générique hollywoodien; de tréfond. Après son accident, Fabien profite d'une année complète de rééducation pour réapprendre à écrire, «plutôt que des lignes de a, b, c, des textes entiers».
À l'occasion de la Nuit européenne des musées samedi 14 mai, le musée Joseph-Denais accueille le slameur angevin PoiSon d'Avril. Inspirés des œuvres originales et décalées de Richard Rak, les élèves de 4e de la Maison familiale de Gée et un groupe de jeunes de Cap'ados ont travaillé avec lui pendant une semaine, sur la thématique du voyage imaginaire. Cette soirée sera l'occasion d'entendre les slams écrits pour l'occasion par les adolescents mais aussi de voyager grâce aux textes de l'artiste autour des musées, de l'insolite et de l'ailleurs. Accès libre à l'exposition et aux collections permanentes de 19 h 30 à 22 h 30, représentation à 20 h 30. Pas de réservation préalable.
Du talent, Fabien en possédait avant Grand Corps Malade. Et sa canne, à laquelle il Suite de la page Une voue quelques pieds dans ses textes («Sur le mot Fidélité, tu devrais toucher des royalties»), il n'en use jamais comme d'une cheville. Cette histoire, c'est celle du slam. Un genre d'expression orale, né au milieu des années 80 à Chicago, qui contamine la planète; comme le rap en son temps. A Paris, des dizaines de lieux, centrés, excentrés, s'y sont mis. Ce soir, par exemple, au Chéri(e) Café de Belleville, scène slam au programme. Pilote le Hot anime les débits. Il y a dix ans, ce trentenaire mal peigné récitait sa prose dans le métro. Aujourd'hui, il concocte des concours nationaux de slam, fabrique des ponts transatlantiques («Je reviens de New York, avec mes potes de la fédération internationale»). Pilote le Hot fait partie des quelques pionniers du slam francophone qui en vivent désormais. Au Café, un vieil Occitan, Merlin l'enchanteur aux créoles monumentales, se racle la gorge; un ado, look rap, fustige Sarkozy; style estudiantin, un Noir lit un auteur hongrois; une dame, lunette et seins lourds, se fait pénaliser d'un point parce qu'elle a piqué son texte sans le dire.