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Petite Enfance : Bientôt Plus De Places Dans Les Crèches Et De Nouvelles Normes | Actu

Mon, 08 Jul 2024 06:21:39 +0000
La Conférence mondiale sur l'éducation et la protection de la petite enfance réaffirmera le droit de chaque jeune enfant à une éducation et à une protection de qualité dès la naissance et elle exhortera les États membres à renouveler et à accroître leur engagement et leurs investissements afin de garantir l'accès de toutes les filles et de tous les garçons à un développement, à une protection et à une éducation préprimaire de qualité les préparant à l'entrée dans l'enseignement primaire. La période allant de la naissance à l'âge de huit ans se caractérise par un développement cérébral remarquable chez les enfants et elle représente une fenêtre d'opportunité cruciale pour l'éducation. À l'échelle mondiale, au cours de l'année scolaire qui a précédé la pandémie de COVID-19, 75% des enfants étaient inscrits dans l'enseignement préprimaire un an avant l'âge officiel d'entrée à l'école primaire, mais en Afrique subsaharienne et en Afrique du Nord et en Asie occidentale, ce taux était d'environ 50%.
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La FFEC regrette cependant certains points, comme l'obligation d'une surface minimale de 7 mètres carrés par place, contre une moyenne nationale de 6 mètres actuellement, "mais le ministère s'est engagé à ce qu'il n'y ait aucune destruction de place du fait de cette norme". Selon le dernier rapport de l'Observatoire national de la petite enfance, la capacité théorique d'accueil en France, toutes solutions d'accueil confondues, était de 1 358 300 places en 2017, soit 58, 9 places pour 100 enfants. L'offre des assistants maternels demeure la plus importante, avec 770 800 places. Le gouvernement s'est engagé à créer 30 000 nouvelles places nettes en crèches d'ici 2022, un objectif loin des besoins réels si l'on en croit le Haut conseil de la famille, de l'enfance et de l'âge, qui, dans un rapport en 2018, estimait à 230 000 le nombre de solutions d'accueil à créer d'ici 2022. Ce qui devrait changer pour les parents Le secrétaire d'Etat Adrien Taquet souhaite que des solutions d'accueil « plus nombreuses et mieux adaptées » soient proposées aux parents.

Le Conseil économique, social et environnemental (Cese) a rendu son avis intitulé "Vers un service public d'accueil de la petite enfance". Adopté lors de sa séance plénière du 22 mars par 154 voix pour et 5 abstentions, il lui avait été demandé par le Premier ministre dans un courrier du 16 décembre dernier. Dans celui-ci, Jean Castex constatait que le système d'accueil du jeune enfant "peine depuis plusieurs années à offrir une solution d'accueil à tous les parents qui le souhaitent". Il demandait au Cese "qu'il identifie les mesures à mettre en place, afin de dépasser la situation actuelle au profit d'un service public de la petite enfance défini comme un droit garanti, pour chaque parent qui le souhaite, à une solution d'accueil du jeune enfant à un coût similaire quel que soit le mode d'accueil". Des "exigences d'égalité, d'accessibilité, de continuité sur le territoire" Ce droit garanti à une solution d'accueil est un vieux serpent de mer. Dès son élection à la présidence de la République en 2007, Nicolas Sarkozy avait ainsi annoncé la création d'un "droit de garde opposable" (voir notre article du 2 août 2007).