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Névrose Obsessionnelle Lacan Quotidien

Wed, 03 Jul 2024 02:29:55 +0000

Un doute infini. L'obsessionnel en 40 leçons d'Alain Abelhauser Seuil, 292 p., 21 € Qu'il est agréable de lire un bon livre de psychanalyse! À distance de l'auto-évaluation et de la rééducation de soi dans lesquelles le développement personnel menace toujours de verser, on y fait retour à la complexité du désir humain. En cette rentrée, la lecture d' Un doute infini offre ce plaisir de lecture régénérant. Professeur de psychopathologie clinique à l'université de Rennes, psychanalyste à Paris, Alain Abelhauser s'intéresse à la figure de l'obsessionnel et à sa névrose, à propos de laquelle Freud écrivit, en 1925: « La névrose obsessionnelle est, à n'en pas douter, l'objet le plus intéressant et le plus fécond de la recherche analytique. Mais le problème qu'elle pose n'est toujours pas dominé. » Qui est donc l'obsessionnel? Pour mieux le cerner, Alain Abelhauser s'est mis à son école et à son écoute. Il le repère à un certain type de discours, celui « consistant, par exemple, à vouloir tout dire; et tout dire d'un coup de surcroît; et tout dire au plus juste, en outre; et ne rien dire que le vrai, par ailleurs; et tout dire, d'un coup, au plus juste, au plus vrai, tout en s'assurant de la bonne compréhension de son propos et en corrigeant alors d'un même mouvement autant les inéluctables malentendus à venir que les prévisibles et désolantes déficiences de l'énonciation ».

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Un discours qui finit par devenir « parfaitement inaudible et, selon certains, singulièrement exaspérant ». Une certaine façon d'être humain En parlant de névrose obsessionnelle, Alain Abelhauser n'utilise pas un gros mot. « Parler de névrose n'a évidemment pas pour moi valeur d'injure, ni même de "diagnostic". » Dans son vocabulaire, précise-t-il, la névrose est « le nom d'un mode, parmi d'autres, de construction subjective, façonnant de manière bien particulière le désir du sujet, et partant, l'entièreté de sa vie ». Être névrosé est ainsi une façon d'être humain, « de prendre place au monde, d'habiter le langage, de soutenir l'épreuve du désir ». Ce désir apparaît justement à l'obsessionnel comme un bien encombrant, dont il ne sait que faire. Il se méfie de sa réalisation, par crainte de ne plus rien avoir à désirer. Il s'emploie donc à ne pas agir, à reporter, à différer, à remettre au lendemain toujours ce qui pourrait venir l'accomplir. D'où la procrastination, le recul devant les choix à faire, le refus de penser, l'art de tout transformer en devoir, de se sacrifier, de tomber dans le ritualisme… Ainsi parvient-il à maintenir son désir « vivace tout en s'en prémunissant ».

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Considéré comme le meilleur spécialiste de la névrose obsessionnelle, Charles Melman n'a cessé, depuis 1954, d'approfondir et de se remettre au travail, ce dont témoigne ce séminaire clinique et pédagogique. Charles Melman poursuit sa recherche sur la névrose obsessionnelle dans un séminaire de deux ans. En effet, si courante soit-elle chez l'homme ou chez la femme, cette maladie psychique se conserve. L'auteur nous mène dans ce dédale pour notre plus grand intérêt. Charles Melman est psychanalyste. Ancien psychiatre des hôpitaux, il est membre fondateur de l'Association lacanienne internationale. Depuis 2010, les éditions érès publient les séminaires qu'il a tenus au fil des années.

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Les auteurs de cet ouvrage ont tenté de répondre à la question de l'existence de la névrose obsessionnelle non pas tant par l'actualité clinique que par les orientations de la psychiatrie moderne. Ils l'analysent selon le modèle freudien et tentent de dégager les logiques de la résistance. La psychanalyse reste la thérapie de base pour soigner les pateints atteints de ce type de névrose. ©Electre 2022 La névrose obsessionnelle existe-t-elle toujours? C'est à cette question, soulevée non pas tant par l'actualité clinique que par les orientations de la psychiatrie moderne, que les auteurs de cet ouvrage se sont efforcés de répondre. La symptomatologie obsessionnelle, dont on connaît à la fois la richesse et la ténacité, ne trouve un sens que si l'analyse de l'organisation psychique qui la produit permet de le dégager. La notion de structure en psychopathologie est mise à l'épreuve par la diversité des correspondances entre les troubles obsessionnels et les modes de fonctionnement qui leur sont associés.

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Liban - La psychanalyse, ni ange ni démon OLJ / Par Chawki Azouri, le 17 décembre 2015 à 00h00 En 1977, à une mère qui lui demandait sur les ondes de France Inter, dans la fameuse émission Lorsque l'enfant paraît, combien de temps il fallait garder son enfant sur le pot et rester à côté de lui, Françoise Dolto répondit: « Vous n'avez rien d'autre de mieux à faire? » Cette phase du développement psychosexuel de l'enfant est la plus délicate. Comme on va le voir, elle peut hypothéquer l'avenir et l'indépendance de l'enfant. En apprenant la propreté à son enfant, la mère ne réalise pas à quel point elle allait le marquer. La zone anale zone érogène, ou source pulsionnelle constitue une source d'excitation pour l'enfant, particulièrement au niveau de l'orifice anal. Objet de nettoyage imposé de l'extérieur par la mère, l'orifice anal est excité également de l'intérieur. La deuxième phase du développement de la sexualité chez l'enfant, la phase anale, va s'organiser autour d'un objet pulsionnel, le boudin fécal ou les fèces qui se détachent du corps de l'enfant.

Ainsi, à la différence du séminaire sur l'hystérie que Melman avait repris pour en faire un livre, nous avons ici la transcription fidèle de l'enregistrement sonore d'un séminaire dont on peut dire qu'intitulé de l'autre grnde névrose, il était attendu. Or le début, et pas seulement la séance consacrée aux quatre discours, mais la première déjà, partie sur la question du rapport de Lacan à la vérité pour aboutir à l'énigme de la question V de Radiophonie, nous pose d'emblée la question de savoir pourquoi il commence comme ça au lieu d'attaquer tout de suite par un propos sur la névrose obsessionnelle. Cela a beaucoup désarçonné à l'époque où l'on suivait ce séminaire. En y réfléchissant, on s'aperçoit qu'il y a des formules tout à fait importantes dans cette première leçon, par exemple celui-ci: Il ne s'agit pas, et je crois ne pas avoir manqué cet objectif avec ce que j'avais fait sur l'hystérie, il ne s'agit pas de nous proposer comme ceux qui sous prétexte que les psychiatres n'auraient pas réussi dans ce domaine auraient sur la névrose obsessionnelle le savoir du maître.