© Instagram @petch_kaeojinda Fais pas "genre"! Ce serait la plus jolie des critiques à faire à Zarma ("genre" en arabe), ce comptoir de poche vendeur de kebabs ultra-travaillés dans le très branché SoPi et au chef hipster - Nicolas Derrstroff, ancien journaliste vadrouilleur. Tout y est: l'esprit caverne d'Ali Baba, la déco orientale - les carreaux ciments chinés, le grand miroir mercuré, le comptoir doré et les luminaires vintage kitsch. Dans la gamelle? Sur la route des kebabs, les sandwichs dont les Français raffolent - Le Parisien. On se pourlèche d'avance les babines à l'évocation interminable des épices venant parfumer les croustilles à l'Ottomane: coriandre, menthe fraîche, thym, romarin... La viande de kebab (travaillée sans rôtissoire) se choisit poulet, agneau ou kefta de bœuf toujours dans un savant mélange de chaudes épices et d'assortiments au goût détonnant: fenouil braisé, yaourt grec, coriandre, pickles... Le pain, à la menthe et aux graines de pavot et de lin, ne fait que perpétuer ce goût de lointain, ce goût d'épicé. Zarma, "grand maître Kebabiste"?
Le propriétaire se trouve à la caisse. Il prend les commandes, donne de l'aide pour emballer les sandwichs. Tout est préparé dans la cuisine ouverte qui donne sur la salle de restauration. « Tu vois le travail, la propreté, rien n'est caché, raconte Mohsen. Tu sais ce que tu manges et comment c'est préparé. » Vidéos: en ce moment sur Actu Le sandwich arrive. La portion de viande s'avère très généreuse. On en sent bien le goût. Elle n'est pas grasse, ni noyée dans de la sauce. Le goût fumé tient ses promesses en apportant un petit plus. Les frites sur le côté sont bien cuites. La portion de viande est généreuse et on sent bien le petit goût fumé. (©MN/76actu) Le sandwich a rempli son office. On est repus, et on a envie de retenter l'aventure une prochaine fois. Kebab Ste Florine, Sainte-Florine - menu et avis du restaurant fast food. Ah oui, pendant le reportage, forcément, on a aussi demandé: « On est d'accord que c'est vrai cette histoire de zdou? » Réponse: « Oui! Il y a plein de gens qui me demandent un zdou! » Infos pratiques: Retrouvez toutes les infos sur le restaurant via sa page Facebook.
Alors quand j'ai vu une annonce sur internet, j'ai racheté. » Mohsen se fixe le défi de rester au top en s'appuyant sur une équipe de cuisiniers expérimentés. « Ils ont travaillé plus de dix ans dans des kebabs », raconte-t-il. Il a aussi été cherché un pizzaïolo en Italie, capable de travailler une pâte napolitaine – aux bords gonflés – afin d'étendre son offre auparavant limitée aux sandwichs. En plus de remplir les estomacs, El Jasmin fait marcher la filière bois. (©MN/76actu) 98% de viande « On a amélioré les choses, assure Mohsen. J'ai fait des travaux. On a amélioré la qualité des viandes. C'est du 98% de viande. Il y a pas ou peu de graisse. On fait que du frais. Nos frites et nos pains sont maison. » Les broches ne sont toutefois pas assemblées sur place. « Elles sont faites pour nous à partir de notre recette perso, avec une certaine dose d'épices et de la viande de poulet. » La viande des broches est composé de poulet et d'épices. Le comptoir du kebab noir. (©MN/76actu) Le teaser donne envie. C'est le moment de le mettre à l'épreuve du test en commandant un classique: un kebab complet accompagné d'une sauce blanche (maison).
« Franchement, c'est pas bien compliqué. Moi, c'est la personne qui m'a vendu la machine qui m'a montré », explique Delphine Boujon. Delphine Boujon devant son food truck. /LP/Joffrey Vovos LP/Joffrey Vovos Dans l'ancien fief de François Mitterrand Après avoir quitté son échoppe, nous poursuivons notre route vers le sud de la Bourgogne. Direction Château-Chinon (Nièvre), l'ancien fief de François Mitterrand, au cœur du massif du Morvan. Même là, on peut trouver des döner. Le comptoir du kebab au. Dans cette commune de 2 000 âmes, on a vite fait de trouver où est Gogcek Ydcinkaya. Ce Kurde de 41 ans vivait à Londres, avant de rejoindre le reste de sa famille en France et de reprendre, avec son épouse, La Mésopotamie à un compatriote. Comme son prédécesseur, il est ouvert sept jours sept, « jusqu'à 23 heures, parfois 23h30 », indique-t-il dans un français encore hésitant. La clientèle? « Un peu de tout, des touristes l'été, pas mal de collégiens et de lycéens le reste de l'année », répond, à sa place, Eloïse, la serveuse.
« Orelsan continuait à venir nous voir. Avant la sortie de son album " Civilisation", il est passé nous parler d'une petite dédicace à notre attention. On pensait à un clin d'œil lors d'un reportage à Caen, mais jamais à un refrain sur nous. » La chanson: Du propre. Le refrain: « C'est du propre/Cinq heures du mat'sur le port, un dernier shot/C'est pour ma ville, sauce Magic beau gosse. » « La veille de la sortie, Ablaye nous avait prévenus: ça sera du lourd! Du jour au lendemain, ce fut l'explosion. Nous sommes passés d'une des adresses d'Orelsan au statut d'institution caennaise. » Un tiers de nouveaux clients depuis le 19 novembre, date de sortie de l'album, estime Esmaeil. Des familles entières s'installent sur les chaises pliantes. « Orelsan touche tout le monde, du grand-père aux petits-enfants. Le comptoir du kebab saint. L'autre jour, un couple âgé arrivait de Saint-Tropez. Une femme belge est venue. Elle nous demandait sans cesse: "Mais il est où, Orelsan? " » Il vous reste 51. 86% de cet article à lire.