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Une tournée marathon qui débute le 2 octobre au Palais Nikaia, à Nice, où se rendent 6500 personnes. Des fans de tout âge pénètrent dans la salle qui se remplit, peu à peu. Puis les lumières s'éteignent. Une tête de mort géante, suspendu au-dessus du public, descend doucement en direction de la scène d'où s'élancent des éclairages et des nuages de fumées. La foule qui hurle. Les bras vers l'immense tête de mort, laquelle passe à quelques mètres seulement du public. Les musiciens jouent. Les guitares, les basses, les batteries, etc. La foule retient son souffle. Compte rendu de concert Archives - Accent 4. Puis la tête se pose, juste au milieu de la scène, et s'ouvre en deux, libérant un Johnny brillant, grand et mince, coiffé en arrière, les yeux à l'abri sous des lunettes noires. Le spectacle commence. Par un morceau rock. Celui, précisément, qui est à la fois le titre de son dernier album, Rester vivant, et celui de sa tournée. Les éclairages s'animent est suivent le chanteur dans ses moindres déplacements. Johnny se donne à fond.
Le duo nous fait lâcher prise avec les rythmes tantôt langoureux, tantôt brûlants de Danzon n°2 de Márquez, et son festival de couleurs vives et radieuses, et le célèbre Libertango de Piazzolla ardent et passionné arrangé cette fois par Thibault Lepri, qui n'épargne pas la percussionniste, multipliant les difficultés en ornant et variant à loisir la mélodie en boucle, qu'elle déroule avec brio et justesse rythmique. Compte-rendu du concert de Magma § Albumrock. Les deux musiciens s'entendent à merveille pour soutenir cette belle énergie musicale, et méritent ce succès sans réserve porté par l'enthousiasme d'un public conquis. Ils redonnent d'ailleurs ce Libertango en second bis, après le finale du concerto pour marimba du compositeur et percussionniste Emmanuel Séjourné (né en 1961) composition originale assez récente (2005), une des pièces maîtresses du répertoire de l'instrument, captivante par ses rythmes et sa facture. Il ne fallait pas moins que ce concert audacieux, revigorant et joyeux et ses talentueux interprètes pour inaugurer ce Bastille Design Center, où l'on espère revenir très vite pour d'autres réjouissances musicales.
Foule des grands jours au TCE lors d'une soirée où Riccardo Muti retrouvait l'Orchestre National de France pour le diptyque Symphonie Fantastique/Lélio, avec Gérard Depardieu dans la partie de récitant du rare « Monodrame lyrique » berliozien De l'éternelle lune de miel du maestro italien avec la phalange parisienne, tout a été dit et redit: une fois de plus l'extraordinaire alchimie entre la baguette de Muti et les musiciens du National a opéré. Dès le début du concert, l'orchestre prend place dans la cage de scène – devant laquelle, en seconde partie, conformément au désir du compositeur, un voile aura été tendu. La Fantastique a été prétexte à des interprétations spectaculaires, pour ne pas dire histrioniques parfois. On découvre tout le contraire sous la battue tout à la fois précise et envoûtante de Muti. Compte rendu de concert. A d'autres les effets, les contrastes excessivement accusés. Impeccablement tenue, mais jamais froide ni boutonnée, sa conception privilégie le travail du détail, la mise en valeur des timbres foisonnants d'un jalon essentiel de l'histoire de la musique symphonique.