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« L’après‑Midi D’un Faune » Et « Le Sacre Du Printemps », De Dominique Brun, D’après Vaslav Nijinski, Les Quinconces, Le Mans – Les Trois Coups

Fri, 05 Jul 2024 08:48:43 +0000

La chorégraphe Dominique Brun et ses 32 danseurs, au plus près des sources d'époque, reconstituent la formidable dynamique des corps sur la partition ori­ginale et rend aux chefs-d'œuvre toute leur force intemporelle. La presse en parle 28/12/2020 Le Sacre du Printemps est une œuvre majeure du XX e siècle, chorégraphiée par Vaslav Nijinsky sur une musique d'Igor Stravinsky. Ballet de 29 minutes constitué de deux tableaux, il met en scène les rituels de la Russie païenne à travers le sacrifice d'une jeune fille au dieu du Printemps dans l'espoir d'un renouveau. Depuis sa première le 29 mai 1913 au Théâtre des Champs-Elysées, ce ballet n'a pas cessé de fasciner les chorégraphes, à tel point qu'on compte aujourd'hui plus de 200 versions du Sacre. Symbole de modernité, de révolution, d'abandon des codes classiques, Le Sacre du Printemps a marqué l'histoire de l'art et pourtant il n'en reste aucune trace. Lire l'article entier 06/04/2022 En s'appuyant sur une étude analytique d'archives en tous genre (croquis, photos, partitions…), elle propose ici sa vision, dansée par 32 interprètes.

  1. Sacre du printemps dominique brun

Sacre Du Printemps Dominique Brun

En 2013 on fête les 100 ans du Sacre du printemps! Il y a cent ans déjà, ce chef-d'œuvre de la modernité voyait le jour sous les yeux mi- horrifiés mi- ébahis du public parisien du Théâtre des Champs Elysées, pourtant habitué à voir chaque année les Saisons russes éblouir les scènes de la capitale. Cette année là pourtant, le tandem Stravinsky / Nijinski frappa fort. Puisant dans les racines archaïques de la Russie, le ballet illustre le spectacle d'un grand rite sacral païen. Danseurs du Sacre du printemps de Nijinski en 1913 La partition est totalement déroutante tant elle innove par la complexité de sa structure rythmique. Quant à la chorégraphie, elle intègre des mouvements extrêmement novateurs, rejetant les codes de la danse classique: pieds en dedans, mouvements angulaires, corps ancrés dans le sol faisant fi de l'élévation verticale propre au ballet. Le public mondain de cette première représentation qualifiera le spectacle de « massacre du printemps », et il ne sera donné que huit fois.

Chorégraphie et danse: Lorenzo De Brabandere Réalisation: Sandeep Mehta Haru no saïten - Un Sacre du printemps (1999, 21' extrait) Chorégraphie: Carlotta Ikeda La danseuse, Carlotta Ikeda, figure du Butô, livre sa libre interprétation du Sacre du printemps. Son Sacre est tout entièrement tourné vers une danse qui cherche à exprimer une forme de fusion entre les corps et les éléments naturels qui les portent. Les sept danseuses sont poussées dans une danse cathartique et frénétique où il n'est plus tant question de représenter un rite païen que de rechercher un mouvement absolu qui va puiser son énergie au plus profond de soi pour traverser différents états de métamorphose corporelle. Tout à la fois eau, terre, végétaux, minéraux, les corps s'harmonisent avec le cosmos et expriment la vie et la mort. Réalisation: Fabrice Levillain Interprétation Carlotta Ikeda, Christine Chu, Olia Lydaki, Naomi Mutoh, Anna Ventura, Valérie Pujol, Mariko Wada.