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Passage À L Acte Suicidaire

Mon, 08 Jul 2024 11:58:35 +0000

Description Le Guide de bonnes pratiques à l'intention des intervenants des centres de santé et de services sociaux a pour objectif de soutenir les compétences professionnelles liées à l'intervention auprès de la personne suicidaire (l'accueil et le repérage de la personne suicidaire, l'estimation de la dangerosité du passage à l'acte, l'intervention auprès de la personne suicidaire ainsi que l'orientation, la référence ou l'accompagnement vers les partenaires du CSSS et dans le réseau local de services). Le Guide présente une grille d'estimation de la dangerosité d'un passage à l'acte suicidaire élaborée par Suicide Action Montréal et le Centre Dollard-Cormier Institut universitaire sur les dépendances. Cette publication est disponible en version électronique seulement. Détails Mise en ligne: 24 septembre 2010 Dernière modification: 24 septembre 2010 Auteur: MSSS Publication no: 10-247-02 Voir aussi Prévention du suicide-Guide de soutien au rehaussement des services à l'intention des gestionnaires des centres de santé et de services sociaux Retour à la liste des publications

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A lire aussi >> Un algorithme est parvenu à identifier des personnes aux idées suicidaires Les médicaments sont d'une grande utilité au cours de la phase critique, ainsi qu'au décours. Les antihistaminiques (voire les neuroleptiques dans les cas lourds), plus que les benzodiazépines (car l'intoxication aux benzodiazépines représente le mode de passage à l'acte suicidaire le plus fréquent), utilisés à certaines doses et à certains moments de la journée comme somnifères (hypnotiques) peuvent aider le patient à normaliser un rythme veille-sommeil souvent perturbé. Utilisés à visées anxiolytique et sédative (sans trop « assommer » le patient), ils peuvent diminuer l'angoisse et le caractère impulsif de ces patients, et ainsi réduire fortement le risque de passage à l'acte. Comme traitement de fond du trouble psychiatrique sous-jacent, l'on utilise très fréquemment les antidépresseurs en cas de dépression (en les associant dans les premières semaines à un sédatif en raison de leur caractère stimulant pouvant favoriser une récidive suicidaire), les thymorégulateurs en cas de trouble bipolaire, les antipsychotiques en cas de schizophrénie.

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Le raptus boulimique Le sujet a une irrépressible envie de nourriture qui s'accompagne souvent de vomissements. Le raptus psychotique Les idées sont délirantes avec des hallucinations pouvant mener à l'automutilation ou au suicide. Le raptus coléreux Il survient surtout chez les psychopathes avec une destruction soudaine de tous les objets qu'ils se trouvent autour. Le raptus épileptique Il est caractérisé par une gesticulation, une agitation, de la colère. Face à un raptus, que faire? Face à une personne qui est en pleine crise d'angoisse, il faut la traiter avec sang-froid, conserver une attitude calme et compréhensive, permettant au patient de verbaliser son angoisse, la mettre à l'écart d'un entourage trop anxieux, et faire pratiquer la réalisation d'un examen somatique (pour éliminer une cause organique). Ces mesures aboutissent souvent à une sédation de l'anxiété. Les secours ou un professionnel de santé prévenu par l'entourage, peut pratiquer une injection sédative en urgence. De plus, afin de protéger la personne d'elle-même, il est envisageable de la contentionner à un lit médical (attachée) pour la protéger et la calmer.

En revanche, les hommes passent plus souvent à l'acte que les femmes: sur les 21. 764 suicides, 15. 000 concernent les hommes et 6. 800 des femmes. A noter que pratiquement un tiers (30, 1%) des personnes âgées de 50 ans et plus ont déjà pensé à se donner la mort et 19, 1% des 70 ans et plus. Par rapport aux autres tranches d'âge étudiées, les quinquas et plus ont le pourcentage le plus élevé et les septuagénaires ont le plus faible. Rappelons qu'au Japon, le suicide n'est pas regardé comme un pêché. Cette notion typiquement chrétienne, n'existe pas là-bas. Le suicide est plutôt considéré comme une responsabilité, spécialement chez les personnes âgées qui parfois, estiment qu'elles sont une charge pour leur famille ou la société. Certains proches font même pression sur leurs ainés, leur faisant comprendre très clairement qu'ils « ne servent à rien » et que le mieux qu'ils aient à faire, est de se supprimer.